L'objectif est de libérer les médecins réanimateurs pour les faire exercer dans les unités Covid-19. Grace à la déprogrammation la part de patient Covid en réanimation a baissé de 20 points.
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Un test Covid sur cinq revient positif dans notre région. Le nombre d’hospitalisation ne cesse d’augmenter. 153 personnes sont actuellement en réanimation aujourd’hui et les capacités hospitalières pourraient être dépassées rapidement. Deux semaines, après le début du reconfinement, l’hôpital fait face à une deuxième vague plus importante que la première et doit s’organiser pour accueillir tous les patients.
3 opérations sur 10 reprogrammées post-confinement
Pour faire face à l'afflux
30% des interventions chirurgicales sont aujourd’hui décalées. En région parisienne, ce sont même 50% des opérations qui sont repoussées, explique Martin Hirsh, Président de l'APHP. Les médecins précisent que toutes ces interventions sont dites non urgentes c’est-à-dire, que le report n’aura pas de conséquences sur la santé des patients. Les
opérations liées à un cancer par exemple ou à une greffe sont
maintenues. Les interventions cardiologiques restent également des priorités. A l’inverse peuvent être reportées les opérations de chirurgie plastique, les poses de prothèses de hanche ou du genou.
Libérer les médecins anesthésistes-réanimateurs
L'objectif est de décaler des opérations nécessitant une anesthésie générale. Ainsi sont libérées les salles de réveil, les lits en réanimation et tout le personnel qui va avec. Un médecin anesthésiste est également un médecin réanimateur qui pourra donc soigner des patients atteints du Covid-19. Actuellement,
45,9% des patients qui sont en réanimation en Normandie, le sont à cause du Covid-19. Sans déprogrammation, le taux d’occupation des lits en réanimation par les patients Covid serait de 64,2%. Décaler les opérations permet donc de baisser considérablement la charge des malades du coronavirus dans les services hospitaliers. Chaque hôpital et chaque clinique a mis en place
une cellule médicale de déprogrammation composée notamment de médecins, de personnels administratifs et de représentants des usagers. Ce groupe de personnes détermine la balance bénéfices/risques et décide ainsi de décaler (ou pas) l'intervention chirurgicale.
La médecine de ville assure la continuité des soins
Lors du premier confinement, seules les urgences étaient traitées par les médecins spécialistes, désormais : tous les rendez-vous sont honorés. L'ARS Normandie précise que la téléconsultation peut être proposée. Il faut surtout retenir que pouvez aller chez le dentiste pour un détartrage, chez le podologue pour de nouvelles semelles et chez l’ophtalmologue pour faire changer vos lunettes.
La médecine de ville reste opérationnelle à 100%.