Sept personnes - dont six hommes âgés de 32 à 79 ans - ont été placées en garde à vue dans le cadre de l'enquête ouverte pour cyberharcèlement contre le Rouennais Thomas Jolly, le directeur artistique de la cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques de Paris, selon une information de franceinfo.
Thomas Jolly, le Rouennais directeur artistique des Jeux olympiques 2024 de Paris, avait expliqué être victime de cyberharcèlement, juste après la cérémonie d'ouverture, au début du mois d'août 2024.
Le metteur en scène avait déposé une plainte à la Brigade de répression de la délinquance contre la personne, "expliquant être la cible sur les réseaux sociaux de messages de menaces et d'injures critiquant son orientation sexuelle et ses origines israéliennes supposées à tort".
Sept personnes interpellées
Le parquet de Paris avait ouvert une enquête le 31 juillet pour cyberharcèlement, après la plainte déposée par le directeur artistique.
Sept personnes - dont six hommes âgés de 32 à 79 ans - ont été placées en garde à vue dans le cadre de cette enquête, selon une information de franceinfo, de source proche du dossier.
Ils ont été interpellés par les enquêteurs de l'Office central de lutte contre les crimes contre l'humanité et les crimes de haine (OCLCH). L'enquête est conduite par le pôle national de lutte contre la haine en ligne (PNLH) du parquet de Paris.
Un jugement en mars 2025
Parmi ces sept personnes, au moins cinq - qui ont été arrêtés ce mardi - seront convoquées le 5 mars 2025 devant la 17e chambre du tribunal correctionnel de Paris.
Elles devront répondre de menaces de mort, injures aggravées sur l'orientation sexuelle et religieuse et cyberharcèlement, à l'encontre de Thomas Jolly, a précisé une source judiciaire à franceinfo.
Ces personnes ont été arrêtées notamment dans l'Hérault et dans les Alpes-Maritimes.