Malgré la décrue, les dégâts sont très importants pour les maraîchers et les agriculteurs des bords de Seine. Déjà touchés en 2016, ils redoutent des conséquences économiques encore plus graves.
Depuis le samedi 3 février, les niveaux de la Seine sont en baisse mais la crue a été telle que les dégâts sont considérables. A Freneuse, en Seine-Maritime, un maraîcher, déjà touché par la crue en 2016, voit sa production retardée de deux mois. Il y a deux ans, 95% de sa production avait été détruit et l'État lui avait promis une aide de 17.000 euros. Une aide qu'il n'a jamais touché.
Dans le même village, Alexandre Thénard, exploitant agricole voit ses champs de blé et de colza submergés par les eaux. Pour lui, la durée de la crue ne laisse aucun doute sur l'état de ses plantations. Il estime que ce sont 100 hectares de semences qui ont été détruit par les inondations. Installé en zone rouge, c'est à dire en zone inondable, il sait d'ores et déjà qu'il ne touchera aucune compensation de l'État, une situation qu'il dénonce.
VIDÉO : le reportage de Jean-Marc Pitte et Stéphane l'Hôte (montage : Xavier Robert) avec les interviews de
- Nicolas Martin, maraîcher
- Alexandre Thénard, exploitant agricole