Hockey sur glace : une finale Rouen – Grenoble plus ouverte (et plus passionnante) que jamais

Les Dragons de Rouen se déplacent à Grenoble ce mercredi 12 avril pour le match 5 de la finale de la Ligue Magnus. Les deux équipes sont à égalité (2-2). Qui prendra l’avantage ?

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

La bagarre annoncée tient ses promesses. Après le carton grenoblois du match 1 (8-2), le report du match 3 pour cause de glace fondue, puis la remontada spectaculaire des rouennais sur les deux dernières rencontres (5-4 puis 6-5), à quoi peut-on s’attendre pour ce match 5 de la finale de la Ligue Magnus ? Voici les enjeux du duel acharné prévu ce mercredi 12 avril à 20h30, à la patinoire Polesud de Grenoble.

La confiance coté rouennais

La pression a-t-elle changé de camp ? Christophe Boivin estime que oui. A titre personnel, le buteur rouennais a retrouvé la confiance en faisant trembler les filets lundi, après quelques matchs sans marquer. Et collectivement, "on va là-bas confiant", assure le canadien.

Les joueurs grenoblois ne se cachaient pas après le match. "Il y a beaucoup de choses à corriger d’ici mercredi, plein de détails à revoir, selon Sacha Treille, et notamment apprendre à gérer ces moments où on mène au score".

Pour l’entraineur des Dragons, aucun doute, les joueurs grenoblois "ont moins de confiance, nous on en a davantage". Fabrice Lhenry estime que son équipe est dans une position plus confortable : "chez eux, ils vont avoir plus à perdre que nous. "

Polesud, patinoire imprenable

Mais chez eux, ils ne perdent pas. Les Brûleurs de Loups n’ont jamais connu la défaite dans leur antre cette saison. La mission est immense, mais la tentation est grande : gagner à Grenoble permettrait aux Dragons de jouer la victoire à Rouen, vendredi. "Le scénario idéal pour nous serait de gagner devant nos supporters le match 6" rêve Christophe Boivin.

La motivation est immense dans les rangs rouennais. "On a bien envie d’aller gagner au moins un match à Grenoble, explique Fabrice Lhenry, on aimerait être la première équipe à les battre chez eux."

La grande question est la suivante : comment gagner là-bas ? Christophe Boivin détaille le plan à suivre. "Il faudra être plus discipliné. Etre intelligent avec le palet. Imposer notre style. On a marqué 2 buts dans le premier match là bas (défaite 8-2). Avec la défense qu’on a, si on marque, ça va aller. "

Vers une nouvelle avalanche de buts ?

12 buts marqués à Grenoble, 20 buts marqués à Rouen… Les spectateurs en redemandent. Pour ce match 5, tous les regards seront tournés vers les joueurs décisifs de cette finale. Chez les Brûleurs de Loup, Brent Aubin va-t-il enchainer ? Le canadien a marqué à chaque match face aux Dragons, et reste même sur un impressionnant quadruplé.

Pas de serial buteur côté rouennais, mais une "arme fatale" selon nos confrères de L’Equipe : Florian Chakiachvili. Auteur du but de la victoire, en prolongation, lors du troisième match, le Français nous a de nouveau fait oublier qu’il était défenseur, en marquant lundi soir.

Avec cette orgie de but, on se régale en tribune. Sur le banc, un peu moins. Lundi soir, Fabrice Lhenry concédait retenir davantage la victoire que ce score "très élevé pour une finale". Une des raisons possibles avancées par le coach rouennais pour justifier cette avalanche de but : le manque de lucidité.

Une finale physique

Après la dernière rencontre, l’entraineur regrettait un trop grand nombre d’erreurs individuelles. "Cela fait 3 jours que les joueurs sont sous pression". Une pression mentale, mais aussi physique. "Je peux vous dire qu'il y’a pas mal d’intensité, ça prend des coups, ça donne des coups, c’est ce qu’on appelle des matchs de play off », explique le grenoblois Sacha Treille.

Selon Fabrice Lhenry, cet enchainement de matchs ne laisse pas les corps indemnes : certains rouennais jouent avec des blessures. "Il y a des bobos, mais ça fait partie de la vie d’un hockeyeur en play-offs". Ce soir, les Dragons devront encore serrer les dents. Le combat promet une fois de plus d’être intense.

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information