De la famille des papavéracées, donc des pavots, elle est utilisée depuis l’antiquité comme médicinale
La Chélidoine tue les verrues en application cutanée quotidienne
Nos grands-mères utilisaient cette herbe aux verrues en coupant chaque jour une nouvelle tige pour récupérer une goutte de son suc orange foncé qu’elles déposaient sur une verrue et ça marchait en quelques semaines.
Bien identifier la chélidoine
C’est une plante sauvage qui pousse dans les endroits humides mais surtout dans les sols calcaires, au bord des chemins, sur les talus et les terrains abandonnés…
Cette plante vivace disparait en hiver et renaît au printemps mais dans certaines régions au climat doux elle tient toute l’année.
Elle fait entre 30 et 50 cm de haut et autant de large.
Son feuillage est vert tendre, ses tiges sont poilues et très cassantes, ses feuilles sont légèrement dentelées.
Ses fleurs délicates, à 4 pétales d’un jaune vif surmontées d’une touffe d’étamines, se succèdent quasiment non-stop dès les premiers beaux jours et jusqu’en fin d’automne. Impossible d’en faire un bouquet, la fleur ne dure que quelques minutes avant de se disloquer.
Identifier la chélidoine sans aucun doute
En cassant une feuille on distingue un peu de la sève orange vif de la chélidoine mais c’est en coupant une tige complète au ras du sol que la sève coule plus généreusement.
Attention ça tache les vêtements et ça marque la peau pour un certain temps.
La chélidoine est vendue en flacon en pharmacie
Elle est utilisée contre les verrues mais elle a bien d’autres vertus médicinales : lutte contre la teigne, les cors, les durillons, l’eczéma, les troubles digestifs, l’asthme, la coqueluche ou la bronchite…
Renseignez-vous auprès des professionnels de santé pour ne prendre aucun risque.
Ne voyons plus les plantes sauvages que comme des mauvaises herbes !
Sophie Bernard