4 hommes seront jugés par la cour d'assises spéciale de Paris pour complicité d'assassinat et association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste. Les deux terroristes français qui ont exécuté le vieux prêtre dans l'église de Saint-Etienne-du-Rouvray avaient été abattus.
La cour d'assises spéciale de Paris jugera du 14 février au 11 mars 2022 l'assassinat terroriste de Jacques Hamel, prêtre de 85 ans. L'agence France presse cite une source judiciaire dans sa dépêche. La cour d'assises spéciale est uniquement composée de juges professionnels, pas de jurés populaires. Elle est spécialisée dans les crimes terroristes.
Les faits remontent au 26 juillet 2016. Le vieil homme avait été exécuté, égorgé, lors de la messe matinale dans l'église de Saint-Etienne-du-Rouvray près de Rouen. Un paroissien avait été grièvement blessé.
Deux garçons de 19 ans, l'un originaire de la commune normande, l'autre savoyard avaient fait irruption dans l'église avec des couteaux. Ils avaient été abattus alors qu'ils sortaient de l'église avec leurs otages après leurs crimes. Ils se revendiquaient de l'organisation Etat Islamiste.
Un des quatre accusés est-il mort ?
Quatre hommes sont cités à comparaitre. Rachid Kassim, instigateur probable de l'attentat est poursuivi pour complicité d'assassinat.. Beaucoup le considèrent comme mort suite à une frappe américaine, cet homme originaire de Roanne avait rejoint Daech en Syrie et recrutait des jeunes pour commettre des attentats en France.
Il fait l'objet d'un mandat d'arrêt. Il pourra être jugé, en son absence, par défaut criminel.
Les trois autres seront jugés pour "association de malfaiteurs terroriste criminelle". Tous trois sont soupçonnés de s'être associés aux assaillants en étant informés de leurs intentions terroristes, mais pas forcément de leur projet précis.
Le 7 juillet 2021, 3 semaines avant la date commémorant l'attentat de Saint-Etienne-du-Rouvray, nos confrères du magazine "la vie" ont publié une enquête basée sur les conversations des terroristes avec leur commanditaire en Syrie. (extraits repris par le journal "le point")