Le Stade Sottevillais officiellement champion de France de lutte pour la troisième fois de son histoire

Ce samedi 25 novembre, le Stade Sottevillais affrontait l'Olympique Maizières-lès-Metz (Moselle) pour décrocher le titre de champion de France. Les Normands se sont imposés 8 à 4, une belle victoire à l'approche des Jeux Olympiques de Paris 2024.

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Finir une saison en apothéose ce n'est pas forcément simple. Surtout quand la frustration a parlé un an auparavant. Champion de France par équipes en 2021 et 2017, le stade sottevillais cheminot club (SSCC) comptait sur ses piliers pour reprendre le titre qui lui avait échappé en 2022. 

Sa tête d'affiche : Rakhim Magamadov. A 20 ans, il est considéré comme l'un des plus grands espoirs de la lutte libre en France. Et quand on regarde son palmarès, on comprend mieux. Malgré son jeune âge, il est déjà double champion du monde U20 des -86kg. 

Tension maximale 

Alors ce samedi 25 novembre, la tension était à son comble. Sotteville-lès-Rouen d'un côté, Maizières-lès-Metz de l'autre, les deux équipes étaient invaincues cette saison. C'était donc au premier qui craquait. Pression physique, impact psychologique, les Normands étaient mieux préparés. Le score final est sans appel : 8-4. 

Pourtant, c’est Maizières-lès-Metz qui a débuté le mieux cette confrontation grâce à une victoire par supériorité technique. La réponse normande a été immédiate, avec deux victoires consécutives. Les Maizièrois ont égalisé à 2-2 après quatre combats. "Grâce à un Rakhim Magamadov sûr de ses forces, Sotteville a repris les devants (3-2), avant de concéder le sixième combat par tombé, ramenant le score à 3-3. A la mi-temps, les deux équipes sont rentrées aux vestiaires dos à dos, annonçant un deuxième acte très indécis.", détaille le club sottevillais. 

Retour en force 

Après la pause, les Normands sont revenus plus conquérants. Les deux premiers combats ont tourné en faveur des Sottevillais, portant leur avance à 5-3. Le combat suivant est donc décisif. En cas de victoire, le Stade Sotteville CC Lutte est presque assuré de devenir Champion de France. L’ambiance monte encore d’un cran en tribune. "Dans une lutte acharnée, Tigran Galustyan (Sotteville-lès-Rouen) pensait d’abord remporter le combat par supériorité technique. A ce moment-là, les Sottevillais croient être sacrés." souligne la structure normande. 

Cependant, l'entraîneur de Maizières-Lès-Metz a demandé un challenge vidéo pour vérifier l’action. Challenge remporté par les Mosellans. Le combat continue. Finalement, le lutteur seino-marin s’est imposé aux points, dans une fin de match électrique, offrant à Sotteville le titre de champion de France. Les Normands parachèvent leur succès avec deux victoires supplémentaires, s’imposant 8 victoires à 4 face à Maizières-lès-Metz.

Un effectif solide 

L'effectif du SSCC avait de quoi faire trembler son adversaire. Aux côtés de Rakim Magamadov, on retrouve le lutteur géorgien de 31 ans Zurabi Iakobishvili, champion du Monde 2017 en lutte libre -65 kg et champion d’Europe 2022 en lutte libre -70 kg.

Côté lutte gréco-romaine, ça claque aussi. Le russe Garik Gigolian, a décroché la médaille d’or au Championnat de France de -63 kg cette année, l’algérien Mohamed Hichem Louafi, a été lui champion de France en 2022 et le français Loïc Samen, champion de France en 97kg en 2023. Des visages et des noms que vous pourriez retrouver cet été sur vos écrans, à l'occasion des Jeux Olympiques de Paris 2024. 

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