Le beau-père de la petite Célya, six ans, tuée dans la nuit du 12 au 13 juillet 2024 à Saint-Martin-de-l’If (Seine-Maritime) a été mis en examen et placé en détention provisoire le 26 septembre 2024.
C’est une information de nos confrères de Paris-Normandie, confirmée par le procureur de la République de Rouen, Sébastien Gallois.
Mis en examen et placé en détention provisoire
Le beau-père de Célya, principal suspect dans le meurtre de la fillette, âgée de six ans, a été mis en examen et placé en détention provisoire. Souffrant de troubles il avait été hospitalisé d’office au CH du Rouvray après "des propos délirants". Depuis, l’homme âgé de 42 ans était toujours maintenu au sein de l’établissement.
Le 26 septembre 2024, il a donc été mis en examen et placé en détention provisoire avec maintien dans cet établissement psychiatrique en raison de son état de santé.
Au moment de son arrestation le 13 juillet 2024, le procureur de la République de Rouen de l'époque, Frédéric Teillet, avait précisé qu'il était aussi "consommateur de produits stupéfiants de façon régulière et ancienne".
Il a d'ailleurs été "condamné à cinq reprises depuis 2009 pour des infractions en lien avec des produits stupéfiants" et a "déjà été incarcéré pour ce type de faits".
Une alerte enlèvement
Célya, 6 ans, a été retrouvée morte dans la nuit du 12 au 13 juillet dans une zone boisée de la commune de Saint-Martin-de-l'If, en Seine-Maritime, quelques heures après avoir été enlevée par le compagnon de sa mère.
L'"examen externe" du corps de la fillette "a mis en évidence des faits d'une extrême violence, un fracas majeur du crâne de l'enfant à l'arrière de la tête qui a très probablement causé son décès", avait indiqué le procureur lors d'une conférence de presse.
La disparition de l'enfant avait déclenché le dispositif "alerte-enlèvement".