Parmi les conducteurs en état d'ivresse arrêtés par la police de Rouen l'un tente de monnayer son impunité

Les équipages de Police-Secours, en patrouille dans les rues de l'agglomération rouennaise, sont les premiers à intervenir dès qu'une alerte est lancée. Incendie, accident, bagarre : ils sont en première ligne.
 

Société
De la vie quotidienne aux grands enjeux, découvrez les sujets qui font la société locale, comme la justice, l’éducation, la santé et la famille.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "Société". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Les équipages de Police-Secours, en patrouille dans les rues de l'agglomération rouennaise, sont les premiers à intervenir dès qu'une alerte est lancée. Incendie, accident, bagarre : ils sont en première ligne.

Ce sont ces mêmes policiers qui, la nuit, repèrent les comportements anormaux ou dangereux des automobilistes qu'ils croisent.  C'est ainsi que lors du dernier weekend de septembre (2018) plusieurs "champions" de l'éthylotests ont été  interpellés.

 

Whisky et vodka

Exemple dimanche matin à 3h30, entre Darnétal et Rouen quand une Renault double à 120 (au lieu de 70) une voiture de police. Lors du contrôle, quelques centaines de mètres plus loin, à un feu rouge, les policiers sentent une forte odeur d'alcool se dégager de l'habitacle.

Par terre, côté passager deux bouteilles s'entrechoquent. Une de whisky, l'autre de vodka. Le conducteur, en défaut de permis et trouvé en possession de cannabis, a 2,10 grammes d'alcool dans le sang.
 

Stoppé par la trémie

La même nuit, mais un peu plus tôt, c'est le conducteur d'un monospace de marque  Ford qui, après avoir percuté plusieurs voitures sur les quais, au niveau de la préfecture, continue sa route sans s'arrêter. Une des victimes des collisions appelle la police et suit à distance le conducteur en direction de la place Saint-Paul.

Pas très longtemps puisque la Ford percute un muret en arrivant dans une trémie. Agé de 35 ans, le conducteur, un habitant de Saint-Geneviève (près de Forges-les-Eaux), est contrôlé par la police qui relève une alcoolémie de 2,28 grammes par litre de sang !
 
 

Embardées  et contre-sens

Toujours la même nuit de samedi à dimanche, et toujours repérés par des équipages de Police-Secours, deux automobilistes en état d'ivresse et le record du weekend.
D'abord  cette habitante de Vatteville-la-Rue qui vers 6h45, à bord de sa Mégane prend, rive gauche, l'avenue Jacques Cartier à contre-sens avant d'être stoppée boulevard d'Orléans et contrôlée positive à l'éthylotest.
 
Toujours à Rouen, mais de l'autre côté de la Seine, au bout du Mont-Riboudet, un peu avant 1h du matin, une Citroën C5 enchaîne les zigzags, ce qui, forcément oblige les policiers à intervenir.
Le conducteur, qui se dirigeait vers son domicile de Canteleu, est fortement alcoolisé puisqu'il est contrôlé à 2,86 grammes d'alcool par litre de sang !

.

300 euros et je repars ?

Mais la palme de l'inconscience (ou du culot) revient à ce trentenaire venu de Jumièges qui, ce lundi matin (1er octobre 2018), un peu après 2 heures, circulait boulevard Gambetta, entre le siège du conseil régional et le CHU. Sa très faible vitesse, moins de 20 km/h a intrigué l'équipage de Police-Secours qui passait par là. 

Les fonctionnaires allument le gyrophare, s'approchent et font signe au conducteur de s'arrêter. Le contrôle a lieu impasse Gaumont, entre l'hôpital et le stade Saint-Exupéry.
Et là : surprise des policiers car le conducteur est non seulement en état d'ivresse (1,2 gramme), mais il est en défaut de permis de conduire.

Mais ce n'est pas tout puisqu'il est trouvé porteur d'une arme de catégorie D2, un couteau de chasse à cran d'arrêt.

L'habitant de Jumièges pense alors que tout va s'arranger : il propose aux policiers de le laisser repartir en échange de la somme de 300 euros qu'il a sur lui…

C'est finalement en cellule de dégrisement, à l'hôtel de police de Rouen que ce conducteur a été emmené.

 
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information