Un homme a été interpellé dimanche 14 juillet dans la matinée alors qu'il s'appêtait à incendier le parc du Clos Saint-Antoine au Petit-Quevilly près de Rouen à l'aide de bidon d'essence. Il réclame le retour en Tunisie de Ben Ali, en exil en Arabie Saoudite, pour qu'il exécute sa peine de prison.
C'est un témoin qui a alerté la police dimanche 14 juillet vers 09h30. Il disait avoir remarqué un homme faire des aller-retours dans le parc et cacher dans des fougères un bidon et une bouteille remplis d'essence.
Une fois sur place, rue du président Kennedy au Petit-Quevilly, la police retrouve un homme sur un vélo correspondant à la description fournie par le témoin et qui fait des aller-retours près du parc. L'homme est contrôlé et présente son titre de séjour. Par ailleurs, un couteau de 12 cm de long est retrouvé dans sa poche arrière.
Les policiers lui demandent pourquoi des traces de feuillage se trouvent sur ses chaussures et ses chaussettes. Il explique s'être rendu dans un buisson. C'est là que les policiers retrouvent le bidon de 5 litres (rempli au 1/4 d'essence) et une bouteille en verre (remplie au 3/4) avec un système d'allumage en papier.
Un état de santé incompatible avec une garde à vue
Placé en garde à vue pour être présenté à un officier de police judiciaire, un médecin a demandé à ce qu’il soit envoyé au centre hospitalier spécialisé du Rouvray (CHSR), son état de santé étant incompatible avec une garde à vue.
Il a néanmoins eu le temps d’expliquer son geste. Il voulait, dans la soirée du 14 juillet, mettre le feu au parc pour attirer ainsi l'attention médiatique car il réclame le retour en Tunisie de l'ex-président tunisien Zine El Abidine Ben Ali pour qu'il exécute sa peine de prison.
Ben Ali, condamné à la prison à vie dans son pays, vit en exil en toute discrétion en Arabie saoudite depuis le 14 janvier 2011, .