Quand l'art contemporain s'imprègne de la musique rock et métal : l'oeuvre d'Elodie Lesourd s'expose au FRAC

Elodie Lesourd mixe les codes de l’art contemporain et les références issues du rock et du métal, Elle conçoit chaque exposition comme une nouvelle création installative. L’exposition au Frac présente les différents aspects de son travail.
 

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Elodie Lesourd nous emmène dans son univers musical au sein d'une vaste installation in-situ qui occupe tout l'espace du lieu d'exposition du FRAC, le Fonds régional d'Art contemporain Normandie Rouen. Son travail questionne autant l'histoire de l'Art que la musique et notamment le rock et le métal.

Deux orientations très distinctes dans sa pratique artistique.


Une des facettes de son travail, c'est  l'hyperrockalisme, un néologisme inventé par l'artiste, contraction des mots hyperréalisme et rock. C'est un mélange d’imagerie rock et d’hyperréalisme pictural.
L'hyperréalisme est un mouvement artistique pictural du dernier quart du xxe siècle consistant en la reproduction à l'identique d'une image en peinture ou en sculpture. Les hyperréalistes cherchent ainsi à dépasser le réalisme de la photo.
 


La (dé)construction de l'image


L'autre facette de son travail, c'est le détournement des différents supports visuels de communication dans le monde de la musique, pochettes de disque, stickers, flyers et logos.
 

Pour réaliser "Inner (Black Métal)", Elodie Lesourd a superposé les logos de 4 groupes de métal norvégiens. Elle a effacé  les parties qui n'étaient pas communes. Elle crée ainsi une sorte de non logo, une tache où chacun peut y projeter ce qu'il souhaite.

Elle travaille sur l'esthétique de la musique rock et rejoue, avec les logos, la pratique du pop art, où les artistes reprenaient les logos de la société de consommation. Le pop art est caractérisé par des thèmes et des techniques tirés de la culture de masse populaire, tels que la publicité, les bandes dessinées et les objets culturels mondains.
 

Une partition de musique comme réceptacle aux oeuvres


"Lambda Pictoris" est le titre de cette exposition et le nom de l'étoile la plus brillante localisée dans la constellation du peintre. Elodie Lesourd orchestre son exposition comme une partition de musique. Les oeuvres sont comme accrochées sur des portées musicales, ponctuées par des silences représentés par des peintures blanches, des oeuvres en devenir.

Ces portées sont les branches distendues d'un pentagramme étiré jusqu'à la déformation sur les murs. Cette étoiles à 5 branches, tantôt symbole magique de protection contre le mal, tantot associé au diable et également à la musique black métal qui se l'est approprié, cette musique si chère à l'artiste.


L'exposition en images dans la vidéo et à suivre d'autres idées de sortie en détail : 
 
 

Les autres idées de sorties


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C’est parti depuis mardi 22 janvier pour deux semaines d’effervescence chorégraphique avec le festival de danse Pharenheit jusqu'au 2 février. Au programme 21 projets éclectiques au Havre principalement. Cette 7ème édition est ancrée dans les réflexions sociétales témoignant de l’intérêt des chorégraphes d’être en prise avec le réel.


Le comte Ory l’avant dernier opéra de Rossini est présenté samedi 26 janvier à 18 heures au théâtre des arts à Rouen. C'est un petit bijou de drôlerie transposé à la fin des années 50. Travestissements, quiproquos et rebondissements s’enchainent dans cet opéra comique.


C’est un ballet au message écologique que nous propose lundi 28 janvier à 20 heures le théâtre de l’arsenal à Val-de-Reuil avec Unisson du chorégraphe Ashley Chen. Une poubelle géante pour décor et des détritus qui gênent les déplacements des sept danseurs. Il est question ici de recyclage, des objets bien sûr mais aussi des danses anciennes qui sont ici recomposées.  
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