La CGT dénonce le non-remplacement de départs à la retraite parmi les agents municipaux, contraignant parfois, selon le syndicat, un gardien à s'occuper de trois sites funéraires. La municipalité réfute toute suppression de poste mais "s'interroge sur le niveau de service à rendre".
"En juin, c'est un seul gardien malheureux qui a dû assurer la gestion des trois sites funéraires. Le constat en juillet n'était guère plus brillant". Un tract de la CGT diffusé le 17 août s'inquiète du manque d'effectif dans les cimetières rouennais. En cause selon le syndicat : le non-renouvellement de plusieurs départs en retraites et la suppression d'une partie des logements accordés à certains gardiens.
Pour les agents municipaux travaillant dans les cimetières, c'est la qualité du service d'accueil et de l'entretien qui est en jeu. Ils sont chargés de l'entretien des parties communes, de l'aide aux familles ou proches en visite, de l'accueil des entreprises funéraires venues procéder à une inhumation.
Pour le syndicat, les actes de vandalismes et de dégradation pourraient augmenter avec la présence amoindrie des gardiens.
Du côté de la mairie, l'adjoint au personnel de la mairie de Rouen Olivier Mouret explique qu'une étape de réflexion sur les moyens à accorder au service est en cours, mais "cela ne veut pas dire qu'on supprime des postes de gardiens logés, ça veut dire qu'on s'interroge sur le niveau de service à rendre".
Une réunion entre la mairie et les gardiens est prévue le mercredi 30 août.
Reportage de Ludivine Aurelle, Véronique Arnould, Bruno Delande, Robert Heribel et Xavier Robert. Avec comme interlocuteurs :
- Philippe Corroy, gardien du cimetière Monumental
- Julien Gallant, secrétaire général CGT des territoriaux de Rouen
- Olivier Mouret, adjoint au personnel à la mairie de Rouen