Les rugbywomen du club de l'université de Rouen vivent une saison noire dans le championnat Elite 1. Dernières au classement, elles s'accrochent de façon pour que cette 3ème saison au plus haut niveau ne soit pas la dernière.
Les joueuses de l'ASRUC jouent en Elite 1, depuis 3 ans. Et c'est presque un exploit pour la section "rugby féminin" du club universitaire de Rouen, fondée il y a 15 ans seulement. La montée a été très rapide. Peut-être trop pour ces jeunes joueuses qui sont étudiantes ou travaillent dans le civil.
La menace d'une relégation
Car, après plusieurs années de montées successives et de saisons où les rouennaises restaient invaincues dans les championnats inférieurs, les jeunes joueuses sont désormais confrontées à un niveau où l'expérience l'emporte. Cette saison, la menace d'une relégation pèse lourdement sur le moral de l'équipe.
Là, l'écart commence à se creuser avec des clubs qui sont plus structurés et ont plus de moyens financiers aussi. On sent la différence sur le terrain. Il y a des questions qui se posent dans l'équipe pour savoir si on a notre place dans ce championnat. Mais, physiquement et mentalement, on ira toujours mettre la tête dedans.
Opération reconquête en vue
Les 8 défaites concédées lors de leurs 8 rencontres, et leur dernière place au championnat font du mal à la cohésion de ce groupe. Pourtant l'espoir demeure dans cette équipe qui, peut-être plus qu'ailleurs, a subi le contexte sanitaire. L'absence de vie de groupe de ces jeunes joueuses a ébranlé l'ASRUC. Un club à taille humaine.
Dans cette opération commando de reconquête, l'entraîneur Cyrille Lloza fait figure de guide. Il continue ses encouragements et incite les joueuses à retrouver de l'audace sur le terrain.
Pour survivre dans l'élite, les Valkyries de l'ASRUC devront donc gagner au moins 2 des 4 derniers matchs de la saison. Un pari sur l'avenir.