Rouen : le mineur soudanais peut demander l'asile

Mohamed Yacoub va pouvoir faire une demande d'asile. Il vient d'être remis en liberté sur décision du tribunal administratif de Versailles. Il risquait un renvoi vers son pays d'origine, le Soudan, lors de sa comparution devant le tribunal administratif de Rouen mercredi 15 mars 2017.

Société
De la vie quotidienne aux grands enjeux, découvrez les sujets qui font la société locale, comme la justice, l’éducation, la santé et la famille.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "Société". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Soulagement pour Mohamed. Le jeune homme a été remis en liberté cet après-midi sur décision du tribunal administratif de Versailles, après son transfert inexpliqué vendredi dans un centre de rétention des Yvelines. Il va pouvoir rejoindre son grand frère, réfugié politique, au Puy-en-Velay (Haute-Loire) et déposer une demande d'asile

Mohamed Yacoub a comparu devant le tribunal administratif de Rouen le 15 mars 2017, jour de son anniversaire. En jeu : son renvoi vers le Soudan, son pays d'origine. Retourner là-bas représente un réel danger pour le jeune homme. Il fait partie d'une ethnie du Darfour non-arabe, dans le Soudan du Sud. 

Un parcours semé d'embûches

Le jeune soudanais est arrivé en France il y a 7 mois. Hebergé dans un centre pour mineurs près d'Auxerre, il voulait s'en échapper pour rejoindre Calais, l'Angleterre en ligne de mire. Lorsqu'il franchit le pas, il se fait arrêter. Pour ne pas retourner dans le centre d'hébergement, il dit avoir 19 ans, pensant être laissé libre. Là, les autorités l'ont amené au centre de rétention de Rouen. 

Un dossier compliqué à défendre

Le jeune homme n'a pas d'acte d'Etat civil attestant de son âge. Il en est de même pour les documents attestant que plusieurs membres de sa famille sont réfugiés politiques en France (Il s'agit de deux de ses frères). Les propos qu'il aurait tenus en garde à vue ne sont pas cohérents entre le procès-verbal et ses dires. Un dossier difficile à défendre pour son avocate Me Blandine Quevremont. 

Retrouvez ci-dessous un récapitulatif des faits de Ludivine Aurelle, Jean-Luc Drouin et Justine Giet. 
Avec une interview du grand frère, réfugié politique, du jeune homme. Une interview de osn avocat Me Blandine Quevremont


A l'issue de l'audience, le jeune homme était sommé de devoir quitter le territoire, sans pays de destination déterminé. Son avenir en France était alors incertain. 

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information