De nombreux élus locaux sont hostiles à l'abaissement de la limitation de vitesse à 80 kilomètres par heure sur les routes nationales. Voyons ce qu'en pensent les principaux représentants politiques du département de Seine-Maritime.
La limitation de vitesse à 80 kilomètres heure sur les routes à double sens, sans séparateur central, sera bien une réalité au 1er juillet 2018. Le porte-parole du gouvernement l'a confirmé mercredi 8 mars, coupant court ainsi aux appels à aménager cette décision annoncée début janvier par le Premier ministre, Edouard Philippe. 400 000 kilomètres de routes secondaires sont concernés.
De nombreux élus locaux sont hostiles, dont 28 Présidents de département. Ils demandaient la semaine dernière une application au cas par cas.
En seine-Maritime, des positions discordantes
En Seine-Maritime, Christophe Bouillon, député PS de Seine-Maritime défend la thèse que les départements, gestionnaires des routes concernées par cette modification des limitations puissent s'adapter à la réalité de leur territoire. Il refuse "une mesure qui serait une solution de facilité". Mais le président du Conseil départemental, l'UDI Pascal Martin approuve une expérimentation sur la durée. Une multiplication des limitations de vitesse s'avérerait trop complexe pour les automobilistes :