Un formateur de l'école de police de Oissel (Seine-Maritime) avait été suspendu après avoir imposé à des élèves des exercices pouvant s'apparenter à de la torture en décembre 2023. Les images avaient enflammées les réseaux sociaux.
Les images d'un simulacre de noyade, organisé par un instructeur de l'école de police de Oissel en Seine-Maritime, et imposé à des élèves, avaient choqué jusqu'au ministre de l'Intérieur en novembre 2023.
#Thread | La vidéo à laquelle vous faites référence correspond à une séquence dont le contenu est à l’initiative d'un formateur en école de police.
— Police nationale (@PoliceNationale) November 29, 2023
Ce comportement et cette méthode ne peuvent pas être tolérés et sont fermement condamnés par la direction générale de la police… https://t.co/JfJGTWxckq
Sur les images diffusées sur les réseaux sociaux, on y voyait un garçon la tête recouverte d'un vêtement, sur lequel le formateur versait des litres d'eau, l'empêchant visiblement de respirer.
Entre deux coups portés à l'abdomen, la victime se voyait intimer l'ordre de chanter la Marseillaise, sous les encouragements de ses petits camarades.
Bientôt devant le conseil de discipline
Contacté par France 3 Normandie pour faire le point sur l'enquête, le SICOP, le service d'information et de communication de la police nationale, rappelle que "l'instructeur avait été suspendu de ses fonctions le 1er décembre dernier pour une durée de quatre mois".
"Sa qualification de FTSI (formateur aux techniques et à la sécurité en intervention) a également été suspendue provisoirement (suspension toujours en cours). Il passera devant le conseil de discipline dans les prochaines semaines", informe le SICOP.
Les membres du conseil de discipline pourront formuler des propositions de sanctions, allant de la rétrogradation à l’exclusion définitive du policier. C’est le directeur général de la police nationale qui tranchera et prendra la décision.