"Y'a des jeunes qui font ce qu'ils veulent." Nuisances urbaines, trafic de stupéfiants... Ces habitants tirent la sonnette d'alarme

Depuis plusieurs mois, nuisances, dégradations et vente de stupéfiants s'intensifient dans le quartier de la piscine du Petit-Quevilly… Un collectif d’habitants s’est créé pour alerter les autorités sur leur quotidien. Le quartier est en transformation depuis 2018 et les travaux de rénovation et destruction de bâtiments vont s’étendre jusqu’en 2026.

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Depuis 35 ans, Jacques Pamart habite dans un appartement, immeuble du Petit-Quevilly, quartier piscine. Nuisances urbaines et trafics de stupéfiants bousculent la tranquillité des habitants.

Un collectif d'habitants créé

Pour alerter les autorités, l'homme a décidé de fonder un collectif avec ses voisins. "On a commencé à faire une lettre aux gens en disant il faut qu’on bouge, annonce-t-il. Il faut qu’on se rassemble." La quasi-totalité des habitants a décidé de rejoindre ce groupement. 

Y’a des jeunes qui font ce qu’ils veulent, qui fument, qui squattent les escaliers, On demande à ce qu’il y ait une réaction qui soit plus vive, plus concertée, on tape des coup d’épée dans l’eau depuis des mois.

Jacques Pamart, habitant

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Dans un immeuble de Petit-Quevilly, nuisances sonores et trafic de stupéfiants insécurisent les locataires. ©F3 Normandie

Pour le bailleur, la situation a été réglée

En 2023, la maire a été reçue par le ministère de l’Intérieur. Résultat de cet échange : une promesse de renforcement des effectifs de police nationale. Mais pour la commune, c’est aussi au propriétaire de trouver des solutions. 

À partir du moment où des nuisances ont lieu dans le bâtiment, c'est au bailleur de gérer cette problématique, avec le soutien de la ville. On lui a demandé à ce qu'il embauche des médiateurs. Ce à quoi le bailleur en question nous avait répondu qu'il n'en avait pas les moyens.

Charlotte Goujon, maire de Petit Quevilly (PS)

Contacté, Logirep, le propriétaire, n’a pas accepté notre demande d’interview, mais nous a répondu par mail : "À ce jour, nous n’avons plus d’intrusion dans les logements, plus d’effraction dans nos locaux, ni constaté de nouvelle dégradation dans les parties communes".

Une réunion est prévue dans les semaines à venir entre les habitants, la commune et le bailleur.

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