Vous ne parvenez pas à obtenir de rendez-vous chez le dentiste, alors que vos dents vous font souffrir ? Les Fécampois disposent désormais d'un service d'urgences bucco-dentaires, au sein du Centre hospitalier de la ville.
Pauline Viel se plaignait de douleurs à la mastication, mais ne parvenait pas à obtenir de rendez-vous avec son dentiste habituel. La Fécampoise a fini par appeler l'hôpital des Hautes Falaises, qui lui a trouvé un créneau disponible en 24 heures. Une aubaine pour cette jeune femme qui a dû, par le passé, aller jusqu'à Paris, pour trouver un praticien disponible. "Je n'avais vraiment pas envie de monter à Paris, juste pour avoir un rendez-vous !", nous confie-t-elle.
Son dentiste, ce jour-là, est un praticien vacataire à la retraite, pas mécontent de reprendre le travail. "On a du mal à décrocher, quand on fait des métiers comme ceux-là, nous confie le docteur Serge Terracol qui officie trois jours par semaine, c'est toujours embêtant de laisser nos patients dans la nature".
Depuis lundi 23 janvier, le centre hospitalier de Fécamp a ouvert une consultation d'urgences dentaires pour prendre rapidement en charge les patients qui souffrent. Un projet sur lequel la direction de l'établissement travaillait depuis plus d'un an.
Ce service d'urgence est fait uniquement pour les gens qui ont des douleurs dentaires. Le critère c'est la douleur.
Blandine Daussy, cadre de santé à l'Hôpital des Hautes Falaises de Fécamp
Des soins dentaires dans les Ehpad
Recevoir les patients à l'hôpital, mais aussi aller vers ceux qui ne peuvent plus se déplacer. Les après-midi du service d'urgences dentaires sont consacrés aux résidents en Ehpad. Le dentiste se déplace avec son cabinet mobile, pour des urgences ou des contrôles.
Pour les gens qui sont grabataires ou qui ont des difficultés à se déplacer, on peut faire des petites interventions avec un matériel ambulatoire.
Docteur Serge Terracol, dentiste à l'Hôpital des Hautes Falaises de Fécamp
Ce service d'urgences dentaires compte actuellement trois praticiens vacataires, mais il est, selon la direction du centre hospitalier, appelé à se développer ces prochains mois.