Ligne Nouvelle Paris Normandie (LNPN) : le tronçon ferroviaire entre Barentin et Yvetot objet de critiques

Le collectif “LNPN oui, mais pas à n’importe quel prix !“ s’oppose depuis des mois à la construction d’un nouveau tronçon de voies ferroviaires entre Rouen et Barentin dans le cadre de la future Ligne Nouvelle Paris Normandie.

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Le collectif préconise, notamment par soucis d’économie, d’aménager et de moderniser le tronçon actuellement en fonction sur la ligne Rouen Le Havre.

L'intervention de Segolène Royal

La ministre de l’écologie vient faire un pas dans son sens en demandant par courrier à SNCF réseau d’étudier « avec toute l’impartialité requise chacune des solutions proposées visant à obtenir l’acceptabilité locale du projet ». Selon la ministre, les études devront « être l’occasion de mettre en évidence les avantages et les inconvénients de chacune des options que ce soit en terme de performance et de coûts mais aussi d’impacts sur l’environnement et les territoires ».

De nouvelles consultations

Ce soutien n’intervient pas au hasard puisqu’une nouvelle phase de consultation est ouverte jusqu’au 1er février pour le projet de Ligne nouvelle Paris-Normandie (LNPN).
Elle a pour object de recueillir les observations du public sur les zones de passage envisagées pour les trois tronçons prioritaires prévus à l’horizon 2030 (Rouen-Yvetot, Mantes-Évreux et Paris-Mantes). Sur chaque tronçon, 3 ou 4 zones de passages possibles sont proposées pour la future ligne ferroviaire. Le tronçon Rouen-Yvetot concentre l’essentiel des contributions. 

Au détriment d'agriculteurs

Pour le collectif “LNPN oui, mais pas à n’importe quel prix ! “ cette nouvelle ligne priverait les exploitants agricoles d’environ 300 à 400 hectares de terres cultivables sans compter les risques de ruissellement et d’inondations, insiste le collectif. Cette construction exigerait par ailleurs celle d’un nouveau viaduc pour franchir la vallée de l’Austreberthe. Pour un coût jugé dispendieux. « Cela nécessiterait 900M€ d’investissements », indique le député (PS) Christophe Bouillon à la tête du collectif, alors qu’au final, ajoute-t-il, l’installation « ferait gagner seulement entre 5 et 7 minutes » aux voyageurs.

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