Ainsi en a décidé le tribunal de Limoges qui a statué ce mercredi sur le sort du Groupement des agriculteurs bio du Limousin en proie à de grandes difficultés financières.
Une période d'observation de 6 mois redonne espoir à Gablim, ses dix salariés et les 300 agriculteurs bio que l'association regroupe dans la région : les juges ont accepté qu'elle poursuive son activité.
Gablim qui depuis 20 ans est la structure d'appui des agriculteurs bio a accumulé un passif de 600 000 euros en 4 ans. La somme correspond en partie aux subventions que l'association n'a pas perçues. Or elle vit à 75% avec de l'argent de l'Europe, de l'Etat et de la Région.
La mise en redressement judiciaire va permettre de geler la dette pendant un an et de payer leurs salaires de juin aux employés grâce à un fonds spécial.
Mais il faudra rapidement trouver des solutions et récupérer les subventions qui n'ont pas été versées. Pour sa part, le Conseil régional devrait débloquer 84 000 euros dans les semaines à venir.