Le couperet est donc tombé pour Gablim mis en redressement judiciaire en juillet dernier par le tribunal de Limoges à cause de ses difficultés financières
Gablim était depuis 20 ans un outil administratif au service des agriculteurs bio. Mais la structure a accumulé un passif de 600 000 euros en 4 ans. La somme correspond en partie aux subventions que l'association n'a pas perçues. Or elle vit à 75% avec de l'argent de l'Europe, de l'Etat et de la Région.
En juillet, les juges avaient accepté d'accorder un sursis à Gablim qui emploie dix salariés et qui gère les activités de 300 agriculteurs bio en Limousin. La mise en liquidation a déjà provoqué une réaction du groupe Limousin "Terre de Gauche" au conseil régional qui demande que "toutes les solutions possibles de reclassement" soient examinées pour les personnels concernés et qui regrette "un bien mauvais coup porté au développement de l'agriculture biologique en Limousin".
Reportage vendredi à Limoges et Rochechouart en Haute-Vienne avec ces réactions recueillies par Cécile Descubes et Anthony Borlot.
Les intervenants sont :
- Michel Deslandes, Président de GABLIM (Groupement agrobiologistes du Limousin)
- Cécile Maisonnier, Trésorière GABLIM
- Cédric Aubeneau, Maraîcher bio à Rochechouart