Le tribunal leur a donné raison en partie. 73 anciens salariés des chantiers navals de La Pallice avaient saisi le conseil de prud'hommes de La Rochelle pour que soit reconnu le préjudice lié à leur exposition à l'amiante pendant des années.
La décision vient de tomber. Ces anciens salariés des chantiers navals de La Pallice, fermés en 1987, ont pu faire reconnaître une partie de leur préjudice devant le tribunal des prud'hommes de la Rochelle. En raison d'une exposition continuelle à l'amiante pendant des années, ils souhaitaient que soient reconnus trois types de préjudice : financier, anxiété et bouleversement des conditions d'existence.Dans leur jugement rendu ce matin, les juges du travail leur accordent le préjudice d'anxiété, mais les déboutent de leurs autres demandes.
Chacun d'entre eux percevra par ailleurs une indemnité de 7 500 euros. Le conseil a prononcé l'exécution provisoire, ce qui veut dire que même en cas d'appel de cette décision, le liquidateur judiciaire devra verser les sommes dues.
Une de nos équipes de La Rochelle a rencontré l'un de ces anciens salariés. Il livre un témoignage fort sur ses conditions de travail dégradées et la manière dont sa vie en reste fragilisée.
Reportage de Laurence Couvrand et Didier Gomez ci-dessous.