Il y a pratiquement dix ans jour pour jour, le 18 mars 2003, la loi de sécurité intérieure instituait le délit de racolage passif pour les prostituées. Qu'en est-il aujourd'hui à Limoges?
Ce week-end, la ministre des droits des femmes Najat Vallaud-Belkacem a réaffirmé la volonté du gouvernement d'abroger ce délit qui a renforcé l'isolement et la clandestinité de la prostitution. Ce sujet était l'une des promesses de campagne de François Hollande.
Dix ans plus tard à Limoges, les prostituées sont toujours présentes, plus précaires et plus victime de violence selon les associations.