Elles réclament une meilleure reconnaissance de leur métier et le passage au niveau du grade Master de leur formation.
Qu'elles travaillent au sein d'une crèche, d'un hôpital, d'une école ou dans un centre de la protection maternelle et infantile, les infirmières puéricultrices ont toutes la même formation : un tronc commun de six semestres pour apprendre le métier d'infirmière et une spécialisation d'un an en puériculture.
Depuis la réforme de 2012, leurs études n'intègrent plus de formation spécifique en pédiatrie.
Pour ces professionnelles de la santé de l'enfant, leur formation n'est plus adaptée aux réalités de leur métier. Le programme n'a pas été révisé depuis 30 ans, et son contenu serait, selon elles, devenu obsolète.
Les infirmières puéricultrices souhaitent une revalorisation de leurs compétences, et une prise en compte de leurs responsabilités, notamment à travers un grade Master.
Le 13 juillet dernier, plus de 200 infirmières puéricultrices et étudiants de la spécialité s'étaient réunis devant le ministère des affaires sociales pour manifester leur mécontentement.
Plusieurs professionnelles du Limousin ont prévu de participer, ce vendredi, à une nouvelle manifestation à Paris.