La baisse des températures ne fait pas que des malheureux. C’est le fort de la saison pour les professionnels du bois qui ravitaillent les particuliers désireux de remplir leur cheminée.
Avec l’arrivée du froid, Hamid Mezghour enchaîne les livraisons : "Les clients sont biens avec nous, eux comme nous sont très contents, on amène le chaud pour tout le monde !"
Alain Bury et son fils Stéphane ne sont pas en rupture de stock mais font leurs provisions car ils ne se chauffent qu’au bois : "Cela fait 35 ans que l’on se chauffe au bois. C’est plus économique que le fuel."
Une saison avec ses températures négatives qui s’annoncent enfin normale pour les producteurs. Dans une entreprise familiale, spécialiste du chauffage depuis un demi-siècle, on note un changement dans la consommation du bois :
"On casse deux ou trois cheminées par semaine pour y installer un poêle à bois. Parfois, dans la cheminée, on va y mettre un insert. Donc nous gagnons sur la pollution, et l'on divise par 10 la pollution par rapport à une cheminée classique puisque les fumées montent en température à 200 degrés. Le poêle à bois fonctionne donc très bien, et le poêle à granulés arrive en force", explique Thierry Chadeau, marchand de bois.
Ces technologies permettent de favoriser l’écologie comme les produits locaux : le bois dégranulé vient des Landes. Et celui des bûches, de Charente et de Dordogne.
