Biarritz, Bordeaux, Agen, Pau... Les appels à manifester et protester contre la hausse des prix du diesel le 17 novembre se multiplient sur les réseaux sociaux. Découvrez la carte des rassemblements prévus près de chez vous.
La date est désormais connue de tous. Les Français qui s'opposent au l'augmentation des prix du diesel le feront savoir haut et fort samedi 17 novembre. Ils sont "en colère", appellent à un "blocage national", et affichent leur gilet jaune sur le tableau de bord en signe de protestation.
Facebook , haut lieu de contestation
Nombre de ces automobilistes en colère se retrouvent sur les réseaux sociaux. Les pages appelant à des blocages régionaux le 17 fleurissent sur Facebook. "Blocage national contre la hausse du carburant" (Bordeaux) appelle à plusieurs rassemblements Place de la République, place de la Victoire, et parc des Expositions. A Biarritz le rendez-vous est donné sur le parking de la halle d'Iraty à partir de 7h30.Une quarantaine de rassemblements en Aquitaine
Des rassemblements similaires sont organisés dans toute l'Aquitaine : Périgueux, Villeneuve-sur-Lot, Agen, Tonneins, Saint-Médard en Jalles, Langon, Dax, Aire-sur-l'Adour, Orthez, Oloron-Sainte-Marie…Au total, une quarantaine de rassemblements sont prévus. Les fondateurs de la page Facebook "Blocage 17 novembre 2018 – En direct" tentent de rassembler tous les appels à protester et les actions mises en œuvre le 17 novembre.
Retrouvez la carte des blocages du 17 novembre 2018 en Aquitaine (zoomez sur la carte en appuyant sur le + en bas à gauche, et agrandissez la en cliquant sur le carré en haut à droite)
La grogne est réelle, mais le mouvement plutôt épars. Parmi les propositions d'actions recensées sur les différentes pages : le fameux gilet jaune à apposer sur son tableau de bord, des affichettes à coller sur les pare-brise, le blocage de péages, de voies de circulation, ou encore de stations-services.
Des gens qui n'ont pas beaucoup de projets, sinon celui de mettre le pays à l'arrêt
Le mouvement prend de l'ampleur au fil des jours, étant un des plus discuté sur les réseaux sociaux. Pas de quoi effrayer le président Macron, qui ce mardi sur Europe 1 a évoqué "des gens qui n'ont pas beaucoup de projets sinon celui de mettre le pays à l'arrêt".