Le préfet de la Gironde, Pierre Dartout, a décidé d’annuler la Zombie Walk qui devait se tenir à Bordeaux le 22 octobre dans les rues du centre-ville.
Les amoureux du fantastique et de l’ambiance funèbre peuvent être déçus. En effet, le représentant de l’Etat en Gironde s’est opposé à l’organisation de cette importante manifestation, qui devait connaître sa 7e édition. Pierre Dartout évoque l’état d’urgence et le caractère macabre de l’événement pour motiver sa décision.
La France est en état d'urgence et la Zombie Walk est de nature à créer des situations de crainte et d'incompréhension.
Par ailleurs, la composition de la marche pourrait rappeler les attentats meurtriers qu’a connus la France ces deux dernières années. La présence de zombies dans les rues bordelaises devait voir "s'affronter" les forces dites « anti-zombies » portant des armes factices. Ce jeu de rôle pouvait donc impressionner certaines personnes, peu averties de ce genre de démonstrations
Pour pallier à ce désagrément, le préfet a donc proposé aux organisateurs de maintenir la manifestation dans un lieu fermé, bannissant de fait la marche prévue dans les rues.
Franck Bonhomme, président de la Burdigala corporation association organisatrice, s’est dit désolé par cette décision. Il a par ailleurs souligné que les armes factices pouvant rappeler les attentats seraient bannies.
De toute évidence, l’annulation de la Zombie Walk ne fait pas l’unanimité. Une pétition pour sauver la manifestation a d’ailleurs été lancée sur les réseaux sociaux.