Alors que la proposition de loi "relative au respect de l'animal en abattoir" est examinée ce jeudi à l'Assemblée.Olivier Falorni, député apparenté PRG, a défendu sa proposition d'installer des caméras dans les abattoirs, assurant que "le risque de flicage pour les salariés ne tient pas".
En décembre, sur proposition de certains écologistes, des centristes et LR, l'article visant à rendre obligatoire l'installation de caméras dans toutes les zones où des animaux vivants sont manipulés a été supprimé en commission des Affaires économiques, pour des raisons de coûts et de "pression" sur les salariés.
Ce jeudi matin, Olivier Falorni revenait à la charge devant les députés :
C'est un outil à la main des services vétérinaires. Ce n'est pas pour fliquer les salariés. C'est un outil de surveillance pour la protection animale. Ce qui nous préoccupe, c'est qu'il n'y ait pas de violence.
Olivier Falorni précise que 2017 sera une année d'expérimentation suivie d'une mise en application au 1er janvier 2018.
Dans un courrier commun, dix ONG de protection animale, dont les fondations 30 millions d'amis et Brigitte Bardot, le CIWF et L214, ont appelé les députés à soutenir l'amendement de M. Falorni afin que la proposition de loi sur l'abattage ne soit "pas vidée de toute substance".
La proposition de loi prévoit également la mise en place d'un Comité national d'éthique des abattoirs et d'un comité local de suivi auprès de chaque abattoir.