VIDÉO. De l'étude de notaire à l'ostréiculture, l'étonnant parcours de Yann Pouneau sur l'ile de Ré

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Notaire pendant 20 ans, Yann a décidé de changer de vie, il est aujourd'hui ostréiculteur sur l'île de Ré ©France télévisions

Pendant 20 ans, il a été notaire à Angers et puis un jour, il a décidé de changer de vie. Yoann Pouneau est aujourd'hui ostréiculteur à la Flotte-en-Ré.

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C'est un vrai changement de vie qu'a effectué Yann Pouneau. Pendant 20 ans, il a exercé comme notaire à Angers, et puis un jour, il a décidé de faire autre chose. Il s'est lancé dans l'ostréiculture. "Là, je suis heureux, au calme, j'ai rendez-vous avec la marée.", s'amuse-t-il en chargeant ses poches d'huîtres. Pour opérer ce changement radical, il a suivi une formation au lycée aquacole de Bourcefranc. Puis, il a cherché une entreprise à racheter. Le travail pour convaincre le propriétaire de l'époque a pris un peu de temps. "Quand il a commencé à me contacter, je le regardais d'assez loin parce que ça ne me paraissait pas sûr. Et au fil du temps, j'ai vu que ça avait l'air de prendre, qu'il avait un projet pour l'entreprise et ça m'a rassuré" explique Mathieu Lévêque l'ancien propriétaire. Ils travaillent ensemble pour une année entière, puis Mathieu Lévêque laissera Yann seul à la barre.

Une aventure à deux

Seul, pas complètement, Yann a aussi embarqué sa compagne Sophie Rivoal dans l'aventure. Elle était négociatrice en immobilier à Angers. "Je n'ai pas été surprise par son choix, même s'il était notaire, je savais qu'il aimait la mer, la nature. Mais on travaillait ensemble et il m'emmenait dans l'aventure. J'ai réfléchi 10 minutes et j'ai dit, allez ! on y va.", raconte Sophie Rivoal.

L'entreprise compte aujourd'hui cinq salariés et produit 300 tonnes d'huîtres par an. Une réussite qui nécessite un travail physique quelle que soit la météo. Yann a déjà perdu 10 kilos "à aucun moment, je ne regrette mon choix. C'est vrai que le plus dur ce sont les conditions climatiques de temps en temps. Le froid quand on est en mer, c'est parfois compliqué.", reconnait-il. Mais rien ne le fera changer d'avis et comme le contact avec le public lui manque, il espère bientôt ouvrir une cabane de dégustation.

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