Très sollicitée pendant la crise sanitaire, la Banque Alimentaire de Charente-Maritime organise ce week-end sa collecte de la dernière chance. L’objectif est de reconstituer des stocks, aujourd’hui proches de zéro.
 

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C’est un véritable cri de détresse que lance la Banque Alimentaire de Charente-Maritime. Tout le week-end, près de 800 bénévoles sont présents dans un grand nombre de magasins pour récolter des dons. En première ligne pendant l’épidémie de Covid-19, la situation de l’association est aujourd’hui critique.
 

Nous avons été la soudure pendant le confinement. Beaucoup d’étudiants, de retraités, de femmes avec enfants se sont tournés vers nous, car ils n’avaient plus le choix. Aujourd’hui, nos stocks sont à zéro et l’on craint de devoir fermer l’épicerie.

Robert Gaillard, Président de la Banque Alimentaire 17

 

"Pour le moment la collecte est décevante"

Ces trois jours de collecte sont donc cruciaux pour l’association. Avec un entrepôt vide et des bénéficiaires toujours plus nombreux, impossible de résoudre l’équation. Malgré les différents appels appels à l'aide, les dons ne sont pas assez nombreux. 

Pour le moment, la collecte est décevante. Hier, sur l’ensemble des magasins où nous étions présents, nous avons récolté 3,5 tonnes de denrées alimentaires. C’est trois fois moins que d’habitude. C’est vraiment triste de voir que cette période n’amène pas à la prise en compte de 10.000 personnes dans le besoin dans le département.

Robert Gaillard, Président de la Banque Alimentaire 17

 

Habituellement, cette collecte régionale permet à la Banque Alimentaire de récolter 80 tonnes de nourriture. Un chiffre que l'association n'est pour le moment pas prête d'atteindre. Si les dons du week-end ne sont pas suffisants, la nourriture distribuée pourrait être réduite de moitié dans les prochaines semaines.

"Nous avons entendu ‘j’ai faim’ en cette période de gâchis."

Du riz, des pâtes, du cassoulet, des raviolis, la moindre boîte de conserve compte pour la Banque Alimentaire. Sur le terrain, les bénévoles informent les donateurs. Pas besoin de donner des produits de grande marque, aujourd'hui l'association a besoin de quantité. Face à l’indifférence de certains, le président de la Banque Alimentaire interpelle.

Nous avons entendu ‘j’ai faim’ en cette période de gâchis. Il y a un véritable abandon des personnes en difficulté au profit d’un certain confort. Beaucoup de gens nous reprochent d’organiser cette collecte à la fin du mois, en période d’élection et avant les vacances, mais ce qu’il faut comprendre, c’est que nous n’avons pas le choix !

Robert Gaillard, Président de la Banque Alimentaire 17

Chaque mois, la banque alimentaire fournit 120 000 repas dans le seul département de la Charente Maritime. 
 
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