EN IMAGES. Francofolies 2024 : Obispo, Bruel, Grand Corps Malade font briller la scène

Stars de la chanson françaises, Pascal Obispo, Patrick Bruel ou encore Grand Corps Malade invités sur la scène Jean-Louis Foulquier jeudi 11 juillet. Retour sur cette soirée en photos et vidéos.

Après une petite visite dans La Rochelle, pour la plus grande surprise de celles et ceux qui l'ont croisé, Patrick Bruel monte sur scène pour cette deuxième soirée de la 40ᵉ édition. Il est arrivé sur scène drapé de son grand manteau noir dans un décor rock. On est loin de la Bruelmania, l’hystérie collective de la fin des années 80. Face à lui, 12 000 festivaliers, un public sage, déjà conquis qui est venu pour chanter le répertoire de sa jeunesse, des chansons devenues des classiques. Un concert sous le signe de la nostalgie, du constat, mais encore un fond d’espoir.
Un retour sur soi, sa vie, ce qui l’a construit et les combats qu’il mène aujourd’hui.

1ʳᵉ chanson : Encore une fois (joie évidente de retrouver son public encore une fois).
Il enchaîne les vieux tubes : "Faut que tu bouges", "Alors regarde", "Le café des délices" et il délivre un message de paix, "pour pouvoir regarder nos enfants dans les yeux", parce qu’il veut y croire encore.
Patick Bruel cite Albert Camus : « Mal nommer les choses, c’est ajouter au malheur de ce monde ».
Puis, il enchaîne une séquence nostalgie. Il s'adresse aux festivaliers. Il parle de prendre du temps pour se ressourcer, de son retour avec sa maman à Tlemcen, sa ville natale en Algérie. Il assume ses origines.

Patrick Bruel se raconte au public. Les spectateurs l'accompagnent dans ses souvenirs, de ses amours perdues… "J’te l’dis quand même",  "Tout s’efface", "Marre de cette nana-là"...  
Il parle beaucoup pendant son spectacle. Il invite à valoriser la profession des professeurs, un hommage aux livres, à sa maman qui était institutrice. Toujours en évocation, il poursuit. L’année dernière, il a fait le Tour de France des écoles. Il parle de harcèlement scolaire.  Patrick Bruel est en communion avec son public qui part à regret, vers 1h15, avec cette sensation mêlée de joie et de mélancolie.

Patrick Bruel a une histoire singulière avec les Francofolies. Dans cet entretien accordé à France 3 Poitou-Charentes, il raconte comme il a écrit l'une de ses plus célèbres chansons.

INTERVIEW : Les confessions de Patrick Bruel sur les Francofolies

Lui aussi était très attendu. Pascal Obispo a mis le feu sur la grande scène.

L'adrénaline sur scène

Grand Corps Malade sur la grande scène, quand l'adrénaline monte.

Les franco, c'est un gros rendez-vous. Quand on le voit arriver dans le planning au loin, on met une petite croix dessus, ah, celui-là, on a envie qu'il arrive assez vite(..) Il y a tellement d'artistes qui sont passés par là.

Grand Corps Malade

Slameur, poète, auteur-compositeur-interprète

"L'énergie du public, je la prends de plein fouet (..) Dès que tu rentres sur la scène, que tu entends la clameur du public, que tu vois les premiers rangs qui sourient, qui sont contents que tu viennes les voir, là, d'un seul coup, l'adrénaline, elle monte. Il n'y a pas d'équivalent de cette sensation-là" confie l'artiste dans cet entretien qu'il a accordé à France 3 Poitou-Charentes.

INTERVIEW. Entretien avec Grand Corps Malade

Ladavina, un groupe originaire de Lille, qui électrise la scène.

Éclectisme toujours aux Francofolies et Santa à l'affiche de la grande scène qui déploie une énergie incroyable.