"En mer, j'ai besoin du goût, ça motive !" Yannick Bestaven emmène des plats du chef Grégory Coutanceau sur le Vendée Globe

Si certains skippeurs choisissent d'embarquer des plats déshydratés, plus légers, pour leurs repas pendant le Vendée Globe, Yannick Bestaven choisit, lui, de bien manger. Le chef Grégory Coutanceau lui a préparé les petits plats qu'il affectionne. De quoi tenir 80 jours.

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Qui n'a pas rêvé d'un menu chic pour le réveillon de Noël ? Pour Yannick Bestaven, ce sera ballotins de sole et poires au chocolat. Inattendu pour un compétiteur du Vendée Globe que l'on imaginait plus volontiers voyager léger avec, dans ses placards, des produits déshydratés.

"J’ai besoin du goût, j'ai besoin de me faire plaisir en mangeant, explique Yannick Bestaven, skipper sur le Vendée Globe 2024. Le plaisir, mentalement, apporte beaucoup. La satisfaction, de suite, ça va direct au cerveau, et ça motive pour la manœuvre d'après, pour la stratégie, pour plein de choses. Parce qu'à bord, la solitude ça peut être dur."

Le goût de son prochain Vendée Globe sera estampillé Grégory Coutanceau. Le chef rochelais lui a concocté quinze recettes différentes.

"Il y a des plats plus traditionnels qui sont chers à Yannick : un boeuf bourguignon, une daube de boeuf, un navarin d'agneau, une blanquette de veau", détaille Grégory Coutanceau.

Pour le périple de Yannick Bestaven, le chef s'est même plu à "décliner les pays" dont la régate longera les côtes sur 45 000 km de mer : "L'Afrique du Sud, le Chili, l'Argentine..." 

durée de la vidéo : 00h02mn09s
Il y a 4 ans, Yannick Bestaven avait pris la mer pour son Vendée Globe avec 160 kilos de nourriture, contre 90 pour le skipper Arnaud Boissières. Cette année, les plats sont préparés par le chef Grégory Coutanceau. Se faire plaisir pour mieux gagner. ©France télévisions

Même pour l'apéro

À moins d'un mois du départ, prévu le 10 novembre 2024, tout ce que le skipper emmène à bord est minutieusement préparé, pesé et emballé. Pour les repas, il embarque 150 kg de rations. Suffisant pour tenir 80 jours. Et adaptés aux différents types de temps qu'il lui faudra affronter pendant la course.

"Plus il fait chaud, moins il aura de calories, explique Stéphanie Gaspari, chargée logistique et ravitaillement de Yannick Bestaven. On commence avec des apports de 3 500 calories pour les zones très chaudes et tropicales. Pour les zones tempérées, il aura 4 000 calories et dans les grands froids, autour des 5 000 calories."

Et, il y a même de quoi s'accorder de petits moments de plaisir. Même loin des copains.

"On a des petites choses pour l'apéro", détaille encore Stéphanie Gaspari.

L’équipe du chef Coutanceau a fait le choix d’une association de repas lyophilisés et faits maison. Les plats ont été pasteurisés pour permettre leur conservation à l’abri des bactéries.

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
choisir un sujet
en region
choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information