Depuis sa création, il y a presque cinquante ans, le Grand Pavois a vécu des hauts et des bas au rythme de la météo, des soubresauts de la vie économique, mais aussi de la pandémie de Covid-19.
1973. Le port des minimes vient de naître et quatre mousquetaires de la construction navale rochelaise lancent le Grand Pavois, le premier salon nautique à flot.
Le Grand Pavois a été fait pour être un salon de qualité et de présentation de modèles de voiliers.
Fernand Hervé, cofondateur du Grand Pavois
La manifestation va grossir. En 1976, elle s’étend à terre, avec les équipementiers. En 1982, les bateaux moteurs font pour la première fois leur apparition. Six ans plus tard, le spectacle Voile de nuit est lancé, et les villages de bois apparaissent.
Mais gare aux tempêtes qui ont parfois menacé la tenue du salon. Tant au sens propre qu'au sens figuré. En 2006, Bordeaux tente de s'approprier l'événement.
Les plaisanciers en France, c’est à la Rochelle qu’ils veulent venir voir les bateaux à flot.
Maxime Bono, maire de La Rochelle de 1999 à 2014
Finalement, le Grand Pavois restera sur ses terres et continuera de se mettre au goût du jour avec l’ouverture d’un espace pêche ou la création d’une surface de glisse pour rajeunir la clientèle.
Après plusieurs années fastes, la crise de 2008 puis le Covid-19, quelques années plus tard, s'abattent sur l'événement. Mais dans le nautisme, on sait faire front, face au gros temps, le cinquantenaire aujourd’hui est fringant et il est toujours à flot.