Une lettre ouverte vient d'être adressée aux pouvoirs publics pour "demander qu'Alstom ne soit pas bradé" à quelques mois de l'absorbtion du groupe par Siemens. Le site d'Aytré est concerné par cette fusion.
Plusieurs personnalités viennent d'interpeller les pouvoirs publics par lettre ouverte pour défendre une alternative à l'absorbtion d'Alstom par Siemens. Le texte est intitulé "Alstom ne doit pas être bradé"
Les signataires se sont réunis au Conseil Économique Social et Environnemental le 11 Janvier dernier. Le texte préconise une alternative à l’absorption d’Alstom.
Cette lettre ouverte est adressée au président, au premier ministre et à chaque groupe politique au Parlement.
L'appel que vous pouvez lire ici.
Le début du texte donne le ton de cet appel :"Après avoir laissé le groupe General Electric (GE) s’emparer de la branche Energie du groupe Alstom, Emmanuel Macron et les pouvoirs publics s’apprêtent à laisser brader Alstom Transports au groupe Siemens. Ce bradage est pire qu’un don. C’est pourtant un fleuron de l'industrie française de matériel ferroviaire, créateur notamment du TGV, avec un réseau mondial, des brevets, le savoir-faire de 33.000 salariés et de nombreux sous-traitants.
écrivent les signataires que les pouvoirs publics doivent prendre toutes leurs responsabilités en suspendant l'opération et en appuyant la recherche d'une alternative d'intérèt général répondant aux défis économiques, écologiques et sociaux.
Le site d'Alstom à Aytré est concerné par cette absorbtion qui pourrait intervenir fin 2018.
Le syndicat Force Ouvrière Alstom Aytré a signé cet appel :
"Il y a un risque pour l'emploi et la pérennité des sites, s'inquiète Fabrice Cotrel, délégué Syndical FO. Nous sommes d'autant plus inquiets qu'un trou de charge est annoncé dés fin 2019 sur le site d'Aytré, on nous dit d'ailleurs que ce creux de charge pourrait durer plus d'un an.
C'est à titre individuel que nous nous sommes associés à cet appel, plusieurs salariés du site d'Aytré ont aussi signé ce texte."