C'est parti pour le puzzle de l'installation du Grand Pavois 2018. A une semaine du lancement du salon nautique de La Rochelle, le Port des Minimes se transforme en un jeu de construction géant. Un défi technique pour que chaque pièce soit bien à sa place, en temps voulu.
Pour avoir sa place sur le Grand Pavois de La Rochelle, il faut s'armer de patience. Cette année n'a pas dérogé à la règle : plusieurs heures d'attente étaient nécessaires aux exposants pour accéder au précieux emplacement.
Alors que le coup d'envoi de l'édition 2018 sera donné le mercredi 26 septembre, le rythme s'accélère. Il faut tout mettre en place pour accueillir les 400 bateaux qui vont être exposés sans compter les quelque 800 marques internationales présentes sur le salon. Un sacré chantier ! "Nous sommes sur une presqu'île, ce qui fait que l'on peut vite saturer le site", précise Loïc Labille, responsable technique du salon.
Au total, 100 000 mètres carrés d'exposition. Mais ce n'est pas tout. Le Grand Pavois, ça se passe aussi à flot dans le bassin des Minimes. "Il y a tout type d'embarcations pendant le salon. Des bateaux qui sont là pour des régates, d'autres qui sont de simples visiteurs. Nous devons reconfigurer tous les pontons un par un", explique Patrice Bernier, maître de port.
Un chantier monumental
Trois cent cinquante bateaux devraient être amarrés. Pour Etienne Hardy, le régisseur maritime, le Grand Pavois ressemble plus à une sorte de mécano géant :Le but c'est de mettre le plus de bateaux possible et donc, il faut qu'ils soient serrés. C'est tout un travail de logistique et de gymnastique.
Cette 46e édition du Grand Pavois de La Rochelle est très attendue par le monde du nautisme. Un secteur qui retrouve enfin des couleurs. Certains groupes affichent même une croissance de 35 %, du jamais vu après dix années de crise.