Une quinzaine de chercheurs de l'Université de La Rochelle sont concernés par les phénomènes sismiques.
Au lendemain du séisme exceptionnel qui a touché la Charente-Maritime le 28 avril, ces experts continuent de plancher pour éclaircir les mystères de ce tremblement de terre.
Pierre Sakic est chercheur en géodésie au Laboratoire Littoral Environnement et Sociétés de l'Université de La Rochelle, au lendemain du séisme, il attend avec impatience les résultats des GPS.
Il y en a quatre en Charente- Maritime, dont l'un est installé sur le toit de l'Université.
Ces antennes enregistrent tous les soubressauts en terre et en mer. Ces GPS vont dévoiler de précieuses informations sur le séisme qui a secoué la Charente-Maritime jeudi matin, mais il faudra encore attendre une quinzaine de jours pour avoir des données précises.
Eric Chaumillion, enseignant chercheur en géologie, lui a prévu d'installer dans les jours qui viennent des sismomètres mobiles en Charente-Maritime pour tenter de localiser la faille car on ne sait toujours pas où la plaque terrestre a pu se rompre.
Ce séisme, estimé initialement à 5.2 de magnitude sur l'échelle de Richter, pose encore bien des énigmes.
Quelle était sa puissance exacte, où se trouvait l'épicentre, où se trouve la faille ?
Les scientifiques de La Rochelle continuent de chercher pour tenter d'élucider toutes ces questions
Le reportage de Valérie Prétot, Didier Gomez et Maud Coudrin