Ils oeuvrent pour la préservation des prairies naturelles avec des graines 100% locales. Des spécialistes de PictaGraines sont allés faire le plein à l’aéroport de La Rochelle.
Dans les 93 hectares de prairies qui bordent les pistes de l'aéroport de La Rochelle, un drôle d’engin récolte des trésors. Un tracteur équipé de brosses qui récupère les graines des plantes sauvages de manière douce et respectueuse de l'environnement.
On a des graminées, des herbes, de la sentorée, du lin sauvage, de la coronille,… En tout, on a une soixantaine d’espèces végétales.
Estelle GuéninChargée de mission conservatoire d'espaces naturels de Nouvelle-Aquitaine
Ces prairies naturelles sont des réservoirs de biodiversité de plus en plus menacés. C’est un espace qui n’a jamais été semé par l’homme. Ce sont des espèces complètement spontanées. Une biodiversité maximale qui pousse naturellement. La seule intervention de l’homme, c’est la fauche pour récupérer le foin comme on faisait il y a cinquante ans en France.
Pour les conserver, les membres du Conservatoire des espaces naturels récoltent ces graines de prairie grâce à PictaGraine, une machine permet d’aspirer les graines tout en préservant les insectes.
Des graines 100 % locales qui sont replantées quelques kilomètres plus loin comme au golf de La Rochelle sud. Un golf d’une superficie de onze hectares répartis autour des zones de jeu pour le plaisir des yeux et la biodiversité.
Depuis deux ans, Philippe Ardouin, directeur du golf et créateur de la machine PictaGraine a fleuri près d’un quart de son terrain.