Les Playmobil et les Lego, ces jouets mythiques qui traversent les générations sans prendre une ride, étaient célébrés aux Mathes, près de Royan, lors d'une exposition. Depuis dix ans, le salon "Leg's Play" enchante les petits et les grands.
Aux Mathes, en Charente-Maritime, des fous de Lego et de Playmobil se sont retrouvés à l'occasion du salon Leg's Play, ce week-end du 3 et du 4 février. Un rendez-vous qui depuis dix ans fait rêver petits et grands. Ces jouets intemporels sont une manière de refaire le monde et de s'en échapper parfois. Lego ou Playmobil, briquettes ou personnages, à chaque fois la magie opère... Dans les deux cas, leurs adeptes sont tombés dedans lorsqu'ils étaient petits.
Un an de travail
Ce week-end, un passionné et ses amis ont reconstitué une scène de la guerre de 14-18. Il aura fallu un an de travail pour créer cette maquette de sept mètres carrés et pour repeindre et accessoiriser 300 Playmobil. "L’objectif, c’est de faire de la reconstitution historique, en tenue d'époque, et on essaye aussi de transmettre, à travers le support du jouet, des moments d'histoire pour que les enfants s'intéressent un peu plus à l’histoire", confie Philippe Saenz, président de l’association Band of Klicky.
Les enfants sont très attentifs, rien ne leur échappe. Marceau par exemple a remarqué un détail qui le chiffonne : "J'aurais bien aimé voir des petits bonshommes qui tombent dans l'eau parce qu'en général quand il y a un bateau qui est un peu de côté, normalement ça glisse et donc ils tombent". "Ce qui est passionnant, c'est que les petits vont chercher l'histoire qui est derrière la maquette et après ils vous racontent le fil de l'histoire, c'est merveilleux. Je pense que je vais rajouter quelques personnages dans l’eau alors", raconte Sébastien Mauvais, gagnant de l’émission Lego Masters sur M6.
Deux supports, une même passion
À chaque fois, c'est la même histoire... Lego ou Playmo, ces petits jouets évoquent une quantité de choses pour les petits comme pour les plus grands. "Ce sont beaucoup de souvenirs et du bon bazar. Les enfants partent généralement du set de base, mais après, ils font d'autres choses avec, ils font leurs trucs à eux", explique Justine Garcia, la mère de Marceau.
Et c’est peut-être cette magie qui rassemble les mordus des petites pièces en plastique. Deux univers distincts qui, au départ, ne se mélangeaient pas. "La première année c’était un peu chaud...Il y avait ce côté Lego et Playmo. Maintenant c'est vraiment bien parce que ce sont des supports différents mais c'est la même passion", s'enthousiasme Yann Hachin, co-organisateur du salon Leg’s play aux Mathes. Le rendez-vous est alors donné l’an prochain pour poursuivre l’aventure.