Le parc animalier ne reçoit plus de public depuis deux semaines maintenant, mais les soigneurs continuent à travailler pour veiller au bien-être et à la sécurité des pensionnaires dans ce contexte d'épidémie.
Orang-outangs, chimpanzés, gorilles, les grands primates du zoo de la Palmyre sont sous haute surveillance. Ils pourraient, à leur tour, être victimes du Covid-19.
On s'inquiète vraiment pour les grands singes qui ont un patrimoine génétique très proche du nôtre … Toutes les précautions sont prises. Dès que l'on travaille en proximité avec eux, port du masque, port des gants, d'une tenue spéciale, on se change quand on entre sur ce secteur-là. Nous avons mis des pédiluves pour passer d'un enclos à l'autre.
- Pierre Caillé, directeur du zoo de La Palmyre
Entraînements conseillés !
Pour le reste des pensionnaires, pas d'inquiétude ni de confinement, mais les soigneurs prennent quelques précautions supplémentaires.Au final, on met des gants pour éviter la contamination entre moi et les singes, après niveau morsure, il y a toujours un risque, mais ils sont habitués à nous et nous connaissent
- Amandine Laforte, soigneuse au zoo de la Palmyre
Les activités avec chaque sportif sont nécessaires. Je les vois comme des sportifs. La forme, il faut qu'on la garde. Si on arrête tout ça, c'est la nuit qui va s'installer et après pour recommencer il va falloir mettre beaucoup plus de temps. C'est important de tenir les animaux en mouvement, c'est mieux pour leur santé.
- Dimitre Ivanov, responsable des otaries et des perroquets au zoo de la Palmyre
Gros manque à gagner
Ici la situation est sous contrôle pour les animaux, en revanche les responsables du parc nourrissent une crainte, celles des allées vides.En mars, on a enregistré -20.000 visiteurs et sur avril c'est habituellement un mois où on fait 70.000 visiteurs. L'impact est important. Nous avons un peu de trésorerie pour absorber le choc, mais c'est lourd.
- Pierre Caillé, directeur du zoo de La Palmyre