Pour la deuxième semaine consécutive, un TGV a été bloqué ce matin en gare d'Angoulême par des manifestants pour protester contre la suppression de deux arrêts. Elus des collectivités locales, représentants du monde économique et usagers, plus d'une centaine de personnes sur les voies.
Des élus du département, de l'agglomération d'Angoulême, de la région mais aussi les représentants du monde économique, Chambre de Commerce et d'Industrie et Union patronale, étaient présents ce matin à la gare d'Angoulême pour protester contre la suppression de ces deux arrêts à partir du 10 décembre sans concertation préalable et sans prévenir. Ces derniers, roulant à des horaires adaptés au monde du travai, étaient très utilisés par les professionnels pour aller ou revenir de Bordeaux ou Paris. Elus et acteurs économiques sont engagés dans un bras de fer avec la SNCF qui pour l'instant ne cède rien . L'annulation d'une réunion prévue au ministère des Transports avec la SNCF pour évoquer ce sujet n'a fait que décupler le mécontentement charentais et l'incompréhension des élus. Ils dénoncent le non-respect des engagements pris en contrepartie des 42 millions versés par la Charente pour la mise en place de la LGV.
Le reportage de Jérôme Deboeuf, Cécile Landais et Simon Schneider :
Une première manifestation avait déjà rassemblé 200 personnes vendredi dernier en gare d'Angoulême. Le TGV de 8h40 avait été bloqué. Une action symbolique car il s'agissait du train appelé à disparaître.