Le président des États-Unis et l'Union Européenne ont suspendu pour quatre mois les taxes sur les produits européens et nord américains. Depuis la présidence Trump, la guerre économique entre les deux puissances n'avait pas cessé. Le cognac en avait très sérieusement pâti.
La précédente administration américaine, celle de Donald Trump avait sérieusement envenimé les relations commerciales avec l'Union Européenne autour d'un vieux litige entre Airbus et Boeing. De son côté, le nouveau président, Joe biden avait annoncé lors de sa campagne le souhait de renouer un partenariat commercial plus stable avec l'Europe. C'est chose faite puisque la présidente de la Commission Européenne, Ursula Von der Leyen, a annoncé vendredi soir que les tarifs imposés dans le cadre de ce fameux litige aéronautique étaient mis en pause pour une durée de quatre mois, le temps de trouver un accord plus juste pour les deux partenaires.
La filière cognac devrait reprendre des couleurs
Le cognac comme l'ensemble des vins français avait particulièrement souffert de ces mesures commerciales, Donald Trump avaient en effet augmenté de 25% les taxes sur ces produits. Or, une bouteille de cognac sur deux est exportée vers les USA. L'année 2020 avait déjà été mauvaise pour la filière avec les confinements un peu partout dans le monde, l'eau de vie affichait une baisse de 8% en volume et de 25% en valeur.
De nouvelles négociations doivent s'ouvrir
Le ministre de l'Économie des Finances et de la Relance, Bruno Lemaire s'est félicité de l'accord trouvé sur son compte twiiter
Nous sortons enfin de la guerre commerciale entre les ?? et ??, qui ne fait que des perdants. Je me réjouis pour nos viticulteurs français.
— Bruno Le Maire (@BrunoLeMaire) March 5, 2021
Continuons sur la voie de la coopération pour trouver un accord définitif. Dans ces temps de crise, l’heure doit être à la réconciliation.
Les Américains et les Européens ont désormais quatre mis pour trouver un accord favorable à leurs économies. Mais les négociations ne seront pas nécessairement beaucoup plus faciles qu'avant, Joe Biden comme son prédécesseur souhaite " faire passer l'Amérique en premier."