L'abbaye cistercienne d'Aubazine, qui date du XIIème siècle, fait face à un délabrement général. Plusieurs millions d'euros de travaux seraient nécessaires pour remettre en état ce trésor du patrimoine corrézien.
Coco Chanel serait bien attristée de voir l'état de délabrement dans lequel se trouve l'abbaye cistercienne d'Aubazine.
La créatrice de mode y a en effet passé une partie de son adolescence, et s'est inspirée des vitraux de l'église pour créer son célèbre sigle (les deux "C" entrelacés).
Mais l'abbaye du XIIème siècle, trésor de l'époque cistercienne, a subi les épreuves du temps.
Le constat général est accablant : toitures affaissées, infiltrations d'eau, poutres et charpente fragilisées, planchers pourris, peintures délabrées...
A tel point que la structure même de l'édifice est menacée.
Il n'y a pas eu d'entretien récurrent. On s'aperçoit maintenant qu'il y a beaucoup à faire. Jean-Pierre Chouzenoux, Maire (SE) d'Aubazine.
Classé au titre des monuments historiques, l'abbaye d'Aubazine est aujourd'hui occupée par deux religieuses, membres d'une communauté des chrétiens d'Orient, incapables de financer la remise en état des bâtiments.
L'espoir viendra peut être en partie de Chanel. La directrice de la fondation Chanel doit venir à Aubazine dans quelques jours.