Ce 16 mai 2019, le Premier ministre a déclaré qu'il ne voyait "aucun inconvénient" à laisser aux présidents des conseils départementaux la possibilité de déroger la mesure des 80 km/h. Plus que jamais, Pascal Coste, président du Conseil départemental de la Corrèze, campe sur ses positions.
Il a toujours été un opposant à la limitation à 80 km/h sur les routes secondaires. Pascal Coste (LR) persiste et signe. Le président du Conseil départemental de la Corrèze a pris connaissance, ce 16 mai 2019, des déclarations d'Édouard Philippe. Le Premier ministre a en effet déclaré sur FranceInfo, qu'il ne voyait "aucun inconvénient" à laisser aux présidents des conseils départementaux la possibilité de déroger à cette mesure.
Ni une, ni deux, Pascal Coste s'est engouffré dans cette brèche et annonce donc que la Corrèze "reviendra à 90 km/h" et détaille :
- retour aux 90 km/h sur environ 1 000 des 4 700 km du réseau routier départemental
- retour à la règle simple, connue et efficace des 50 / 70 / 90 km/h sur un même axe
Début 2018, plusieurs départements, dont la Corrèze et la Creuse, avaient protesté contre la mise en place de la limitation à 80km/h. Pascal Coste avait alors réclamé le maintien des 90km/h à titre expérimental sur son territoire, sans obtenir gain de cause.