Ce sont des animaux élégants, voire séduisants. Pour la seconde année, l'alpaga tient salon à Brive en Corrèze. Parents et enfants sont de toute évidence sous le charme. L'occasion de s'intéresser à la laine de cet animal si doux et à une filière qui ne demande qu'à grandir.
Avec sa frimousse, l'alpaga semble tout droit sorti d’un dessin animé. A Brive, sous la hall Georges Brassens, ils sont plus d'une centaine à arborer leur pelage si doux : les alpagas. Les voici admirés, jugés même. Et ça ne semble pas leur déplaire...
Thomas, Raphaël, Lucas, Ninon, Zoé et Lou les scrutent sous toutes les coutures et naturellement veulent les approcher pour les caresser "même qu’il a dit qu’il en voudrait un pour son anniversaire !" "ils sont tout doux, ils ont une petite tête et ils sont tout mignon !"
Alors évidemment, en néophyte, on ose parler de lama. Grand dam ! Pour les jeunes spécialistes, l’amalgame avec l’un de ses cousins n’est pas permis "Y’en a un qui est plus grand que l’autre !" ah, indice intéressant... lequel alors ? "le lama il est plus grand que l’alpaga !"
L’espèce d’Amérique du Sud peut rappeler des souvenirs. Michèle a croisé l’animal au Machu Picchu.
On a eu l’occasion de mettre la main dans la fourrure de l’alpaga, on était surpris de voir que la main entière rentrait dans la fourrure ! et c’était super chaud !
Michèle
Une filière pour la laine à développer
L’élevage de ces camélidés se développe. En Corrèze, on compte pas moins de cinq fermes d’alpagas. Et ce n'est pas assez pour certains.
Ce concours valorise le travail des professionnels comme Pascale Mullen, éleveuse d'alpagas regniolets dans les Ardennes. Elle a fait le déplacement avec Cabrel, un an et demi.
Les salons nous aident à améliorer la qualité de la fibre et donc nous, à nous améliorer.
Pascale MullenEleveuse d'alpagas regniolets dans les Ardennes
Avec ce salon corrézien, l’organisateur, lui-même éleveur, cherche à créer une filière de l’alpaga pour faire reconnaître l'élevage en France et le travail de la laine, particulièrement polyvalente et utilisée pour une grande variété de vêtements ou accessoires.
Aujourd’hui, nous ne sommes pas reconnus en tant que filière. Nous n’avons pas de numéro de cheptel, l’animal est considéré comme domestique avec les dérives que ça peut entraîner.
François-Xavier BarbieuxEleveur et organisateur du salon
Un projet soutenu par les milliers de visiteurs du salon venus admirer le travail des éleveurs et bien sûr leurs animaux, tout en douceur.