Malgré le déménagement du festival un peu à l'écart du centre-ville, hôteliers et cafetiers ont profité à plein de l'afflux de visiteurs dans la cité gaillarde pendant les quatre jours du festival.
35 000 festivaliers sur quatre jours. La 18ème édition de Brive festival, qui s'est achevée ce dimanche 24 juillet, a fait le plein. De quoi animer la cité gaillarde et en faire profiter certains de ses commerçants.
Les hôtels ont affiché un beau taux de remplissage. Par exemple, les 61 chambres de l'hôtel Ibis, situé à une petite quinzaine de minutes à pied du nouveau site du festival au parc des trois provinces, étaient toutes occupées jeudi et vendredi soir.
"Avec l'arrivée des Black Eyed Peas jeudi, ça a été un vrai raz de marrée, les hôtels étaient surchargés. Et cette année, en plus, il y a eu le Tour de France (ndlr : qui arrivait à Rocamadour le samedi 23 juillet), donc on a connu un vendredi très très noir comme dirait Bison Futé !", constate Jean-Paul Sasselina, directeur de l'hôtel Ibis, qui reconnait que cette activité "a permis de doper les prix, les chambres sont montées jusqu'à 150€".
Une partie de l'organisation du festival était logée dans cet hôtel, appréciant la proximité avec le site du festival : "Par rapport à d'autres festivals qui sont à la campagne ou dans des endroits plus reculés, l'avantage à Brive, c'est qu'on est en plein centre-ville. La plupart des hôtels avec lesquels nous travaillons sont situés dans un périmètre de 10-15 minutes à pied. C'est un vrai avantage", reconnait Robin Godet, responsable de l'accueil des artistes sur le festival. Surtout quand les nuits sont courtes et les journées intenses...
Des hôtels étoilés pour les stars
Les artistes, eux, ont choisi des établissements haut-de-gamme, quitte à être un peu plus éloignés : Gaétan Roussel a dormi au Collonges, M au Castel Novel, Clara Luciani au Quercy, Calogéro au château de Lacan, et les Black Eyed Peas au Mercure... Le groupe californien avait réservé une vingtaine de chambres, un tiers de l'hôtel !
Des afters en centre-ville
Pour les restaurateurs de la cité gaillarde, les retombées du festival ont été peu nombreuses, le village de food-trucks installé sur le site des trois provinces concentrant l'essentiel des repas du soir.
Les bars, en revanche, ont fait le plein en début et toute fin de soirée : "Il y a le créneau minuit - 2h où les gens aiment aller boire un verre en ville et faire un peu la fête. C'est là où c'est intéressant pour nous", déclare Jean-Baptiste Sautet, gérant associé au Café de Paris, qui a comptabilisé 10 à 20% de clients en plus pendant la durée du festival.
Et visiblement, l'éloignement des concerts n'a pas dissuadé les fêtards de venir jouer les prolongations en centre-ville.