A Brive et Malemort en Corrèze, plusieurs affiches électorales de la République en Marche pour les élections européennes ont été recouvertes, dans la nuit du 15 au 16 mai 2019, par des tracts et des photos dénonçant les violences policières lors des manifestations des Gilets jaunes.
Il s'agit de simples impressions en couleur, sur du papier classique, de format A4, sur lesquelles on trouve des clichés présentés comme ceux de blessés lors des manifestations de Gilets jaunes. Avec le mot-clé #GénérationMutiléeParMacron, difficile d'ignorer la cible : le président de la République ou encore Christophe Castaner.
Ces tracts ont été collés sur plusieurs affiches électorales de La République En Marche qui figurent sur les panneaux officiels pour les élections européennes à Brive et à Malemort. Mis à part la référence aux Gilets jaunes et aux violences policières, cette action n'est pas clairement revendiquée.
Patricia Bordas, référente de la République en Marche pour la Corrèze envisage de porter plainte.
La loi sur la liberté de la presse du 29 juillet 1881 punit les arrachages et les dégradations d’affiches de campagne électorale : "Ceux qui auront enlevé, déchiré, recouvert ou altéré par un procédé quelconque, de manière à les travestir ou à les rendre illisibles, les affiches apposées par ordre de l'Administration dans les emplacements à ce réservés, seront punis de l'amende prévue pour les contraventions de la 3° classe".