La saison de la noix est enfin lancée, première récolte, premier marché. Et cette année la quantité est au rendez-vous.
Alain Lachaud est propriétaire d'une plantation de 12 hectares de noyers à Sainte-Fortunade. Une certaine satisfaction se peint sur son visage. Malgré les aléas climatiques, la récolte s'annonce bonne
"J'ai eu deux années de gel, ensuite deux petites années liées à une mauvaise pollinisation. Enfin cette année, j'ai un verger assez fourni".
Les noix Lara, ces fruits les plus précoces ont donc résisté aux fortes chaleurs et au manque d'eau. Armé d'un couteau, Alain ouvre un des fruits. "Elles sont bien mûres, bien goûteuses".
Nous retrouvons Alain au marché de gros à Brive. 600kg de noix dans de gros sacs blancs. La remorque est pleine à ras bord. Le petit producteur de noix est le seul présent à l'ouverture du marché.
"Si la rareté est synonyme de prix, j'espère faire un bon marché" explique-t-il.
Pas facile d'amorcer les ventes avec seulement deux clients présents ce matin. Alain essaie de vendre sa production 1,80 euros le kilo. Les acheteurs ne semblent pas convaincus.
"Les années précédents ont achetait les noix fraîches 1 euros, 1,20 euros voire 0,80 centimes. Là c'est les toutes premières et la qualité ne me plaît pas" estime Harun Akdag, grossiste en fruits et légumes.
Sur le marché ce matin, les marrons et les châtaignes voleraient presque la vedette aux noix. Les étals sont plus nombreux et le prix au kilo plus élevé : 2,80 euros.
"C'est certes l'ouverture du marché à la noix fraîche mais on a en quantité des marrons et des châtaignes, à hauteur de 3 tonnes, pour 600 kilos de noix fraîches. Elles ne sont pas toutes tombées en raison du manque de pluie sur les arbres qui font tomber naturellement ces noix" explique Jean Luc Souquières, conseiller municipal délégué aux foires et aux marchés.
Le marché est désormais ouvert tous les lundis, mercredis et vendredis matin jusqu'à la mi-novembre.