Les piscines municipales d'été n'ont pas la santé en Corrèze. L'entretien, le personnel et parfois les mises aux normes, sont des éléments qui nécessitent un apport financier important. Des mairies sont parfois contraintes de fermer et de s'en séparer comme à Bassignac-le-Haut.
A Bassignac-le-Haut, la piscine municipale est à vendre. « La piscine nous coûtait 35 000 euros au minimum par an et nous avons l'obligation de la mettre aux normes, nous en avons pour 200 000 euros », déplore Jean-Claude Turquet, le maire de la commune.
Ouverte en 1971, la piscine à ciel ouvert serait pourtant en passe d'être rachetée. Une nouvelle qui rassure les habitants dans l'espoir d'un projet solide et intéressant.
D'autres communes, ne se résignent pas à se séparer de leur piscine. A Argentat, malgré un déficit d'exploitation de 40 000 euros en 2017, la mairie ne fermera pas la piscine municipale. Une somme qui s'explique par la nécessité d'un personnel actif dès le lever du soleil et jusqu'en début de soirée.
Nettoyage du site, contrôle des eaux et les aspects administratifs et comptables, sont un budget conséquent pour la commune d'Argentat. Il existe une vingtaine de piscines municipales en Corrèze pour l'été.