Largement réélu dès le premier tour aux élections municipales de 2020, le maire de Tulle, Bernard Combes, fait son bilan à mi-mandat dans Dimanche en Politique. L'occasion de faire le point sur la cité de l'accordéon qui devrait ouvrir en avril 2024, mais aussi sur l'attractivité de la ville et l'avenir politique de l'élu qui a quitté le PS.
Bernard Combes est maire de Tulle depuis 2008. Il a succédé à François Hollande dont il est toujours un proche. Réélu dès le 1ᵉʳ tour en mars 2020 avec 64 % des suffrages, Bernard Combes est l’invité d’Annaïck Demars dans Dimanche en Politique. L’occasion de faire son bilan à mi-mandat : attractivité, sécurité, environnement, comment se porte la ville aujourd’hui ? Quels sont ses projets pour les trois années restantes ?
Parmi les grands chantiers de ce mandat, la Cité de l’accordéon qui « devrait normalement être présentée au public en avril 2024 », soit avec plus d’un an de retard.
Il répond également à son opposition qui lui reproche un projet dispendieux à dix millions d’euros, il répond : "Le budget n’est pas de dix millions d’euros, mais bien huit avec effectivement un surcoût de deux, c’est le renchérissement général au niveau du bâtiment. Je ne crois pas que ce soit un projet dispendieux, mais un projet prestigieux pour le territoire qui apportera un regain d’attractivité".
Nous visons 20 000 à 25 000 visiteurs par an, je pense que c’est parfaitement possible d’autant qu’il y aura aussi des expositions temporaires dans cette cité des patrimoines.
Bernard Combes, maire de Tulle
Également au sommaire de l'émission, après avoir quitté le PS en 2021, Bernard Combes exposera son regard sur l’état de la gauche aujourd’hui et son avenir politique. Ce dernier n’exclut pas de se représenter aux municipales de 2026 : « Je n’exclus aucune possibilité, réellement, je suis raisonnable par ailleurs. Je sais qu’il y aurait d’autres possibilités, peut-être des sénatoriales, peut-être des législatives, je les ai déjà tentées toutes les deux, j’y ai échoué, je peux aussi jouer des rôles au département, mais la vie politique, ça a aussi une fin et il faudra la considérer le moment venu».