Retour de François Hollande à l'Assemblée nationale : "Je viendrai en Corrèze chaque semaine"

Le nouveau député corrézien François Hollande a fait son retour à l'Assemblée nationale, ce mercredi 10 juillet. Une institution où il a déjà effectué cinq mandats, et qu'il n'avait pas fréquentée depuis 2012 et ses fonctions de président de la République.

"J'ai des devoirs envers les électeurs de la Corrèze, donc j'y viendrai chaque semaine, ce qui ne me changera pas beaucoup puisque c'est déjà ce que je faisais à titre personnel".

Ce mercredi 10 juillet, François Hollande est à Paris. Il traverse à pied le jardin des Tuileries pour aller de son bureau parisien d'ancien président de la République jusqu'à l'Assemblée nationale. Nouvellement élu député de la 1ʳᵉ circonscription de Corrèze, il va quand même devoir changer un certain nombre de ses habitudes.

À l’intérieur du palais Bourbon, François Hollande prend possession de son macaron et de son écharpe bleu blanc rouge de député de la République, pour la cinquième fois. Un symbole d'importance à ses yeux : "Je ne fais pas ça pour la collection, mais parce que c'est la dignité de la fonction, la représentation, et je suis très attaché à ce que le respect de l'institution puisse être préservé", déclare-t-il.

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Un retour après 12 ans d'absence

C'est la première fois depuis 2012 qu'il revient dans l'hémicycle : "Le président de la République n'a pas le droit de venir à l'Assemblée nationale, et encore moins de venir dans l'hémicycle. Ce qui est quand même une étrangeté dans la vie institutionnelle, qui est due à un évènement historique, au coup d'État de Louis Napoléon Bonaparte", explique l'ancien chef de l'État, désormais député.

Le reportage de Mathilde Brazeau et Laurent du Rusquec

Élu pour la première fois en 1988, François Hollande s'apprête donc à exercer son cinquième mandat de député. Dans l'hémicycle, il se souvient des différentes places qu'il y a occupées : "J'ai siégé très longtemps ici, dit-il en désignant un strapontin. Et quand on était plus nombreux, parce que c'est arrivé qu'on soit très nombreux, rappelle-t-il, pince-sans-rire, j'étais ici", montre-t-il en se décalant de quelques places vers le centre de l'hémicycle.

Cette fois-ci, sa place dépendra de l'issue des négociations en cours entre les différents partis.